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Distribution des vivres à Ndoulo : Valérie Amos magnifie le partenariat entre les acteurs

Le secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des affaires humanitaires, Valérie Amos, a magnifié jeudi le ’’modèle de partenariat’’ tissé entre les communautés, les autorités locales du département de Diourbel et le système des Nations unies dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.


Rédigé par leral.net le Jeudi 24 Mai 2012 à 19:41 | | 0 commentaire(s)|

Distribution des vivres à Ndoulo : Valérie Amos magnifie le partenariat entre les acteurs
’’Je suis vraiment impressionnée par le partenariat entre communautés et autorités locales ainsi que le système des Nations unies pour arriver à résorber cette question d’insécurité alimentaire et nutritionnelle. C’est un modèle qu’il faut reproduire ailleurs’’, a estimé Mme Amos au terme d’une brève visite dans l’arrondissement de Ndoulo et dans la commune de Diourbel.

A Ndoulo, situé dans le département de Diourbel, Mme Amos a visité un site de distribution de vivres, de semences et d’engrais avant de s’enquérir de la situation des enfants malnutris dans un centre de récupération de la commune.

’’Ce qui est important c’est que l’appui qui est donné ne se limite pas aux aliments mais touche aussi les semences pour que les populations puissent mener des activités à long terme’’, s’est-elle aussi réjouie, soulignant qu’à la suite de l’appel lancé par le gouvernement du Sénégal, le système des Nations Unies à déjà dégagé six millions de dollars pour la réponse urgente.

A Ndoulo, les bénéficiaires de l’aide d’urgence sont estimés à près de 8000 personnes, soit 50 à 60 pour cent de la population estimée à 13000 habitants. Le président de la communauté de Ndoulo, Abdou Cissé, a plaidé déjà en faveur d’un prolongement de l’assistance fournie aux populations.

Selon lui, la dotation actuelle couvre environ deux mois d’alimentation, d’où son appel pour qu’elle soit développée sur au moins quatre à six mois.

’’La situation de l’hivernage passé a été difficile pour le monde rural. Les réserves de vivres ont été épuisées depuis le mois de février’’, a-t-il dit, soulignant l’indigence dans laquelle se trouvaient déjà ses administrés.

Outre le site de récupération nutritionnelle visitée, cinq autres du même genre tentent de répondre à l’insécurité nutritionnelle dans la commune. A Diourbel, les statistiques de novembre 2011 font état de près de 3115 cas de malnutrition aiguë sévère et plus de 25000 cas de malnutrition modérée. La région compte 214 sites de récupération nutritionnelle.



SOURCE:P.-S.
MD/ASG