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Duel Amadou Sall - Macky Sall: La Brigade des Affaires générales entre en action


Rédigé par leral.net le Lundi 24 Décembre 2012 à 22:18 | | 7 commentaire(s)|

Duel Amadou Sall - Macky Sall: La Brigade des Affaires générales entre en action
L’ancien garde des sceaux, Me Amadou Sall, membre du bureau politique du Parti démocratique sénégalais (Pds) est convoqué ce mardi, à la Brigade des Affaires générales de la Division des investigations criminelle (Dic). Selon nos informations, cette convocation de Me Sall est relative aux propos jugés offensants qu’il a tenus à l’égard du président de la République. C’était jeudi dernier, lors de l’audition de Karim Wade à la Section de recherches de Colobane. Pour rappel, Me Amadou Sall avait accusé le Président Macky Sall de faire du fétichisme en choisissant sciemment d’auditionner Karim Wade les jeudis pour le libérer mystiquement dans la nuit du jeudi au vendredi. "C’est la sixième fois que l’on convoque un jeudi. On ne peut pas gérer un pays avec les fétiches, on ne peut pas gérer un pays dans le mystique. Soit ils ont des preuves contre et ils nous arrêtent, soit ils n’ont pas de preuves et ils nous laissent partir, mais obéir à des fétiches, ce n’est comme ça qu’on gouverne un pays", avait-t-il dit. Des déclarations qui ont mis Macky Sall dans une colère noire. En marge de l’Université des jeunesses républicaines tenue ce samedi, à Mbodiène il a lancé un sérieux avertissement contre les contrevenants. "Je ne permettrai plus à personne de porter atteinte à mon image", a-t-il mis en garde.



1.Posté par arbitre le 24/12/2012 22:41 | Alerter
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Communiqué des cadres du PDS
| Article | 2012-12-23 | 23:12

0 Réaction(s)

Appréciant la dernière sortie de Bathily qui rentre dans le cadre de l’opération « vilipendons sans vergogne les libéraux », la Fédération Nationale des Cadres Libéraux (FNCL) remarque que les amis communistes et socialistes sénégalais de Laurent Gbagbo allias le boulanger d’Abidjan ont décidé, sans aucune retenue, de venir à la rescousse de leur allié Macky Sall, le nouveau pâtissier de Dakar.



Sur le vieux coco de Khar Yalla, la FNCL a déjà remis les choses à l’endroit pour ceux qui ignoraient encore le soubassement des coups de folie de celui qui s’affabule du prestigieux nom de Mandela alors que son peuple contrairement au héros de Sowéto ne lui jamais accordé un crédit supérieur à un pour cent.

Comme deux larrons en foire, le Jallarbiste en chef Abdoulaye Bathily et quelques sbires en mal de reconnaissance entrent dans la danse pour jouer l’acte 2 dans une mise en scène d’un régime aux abois après huit mois seulement d’exercice du pouvoir.



A travers une malhonnête légendaire et un sens aigu de la traitrise que lui reconnaissent tous ses compagnons de route (de feu babacar sané à Mbaye Diack), Monsieur Bathily, un homme à la rancune tenace et sans âme s’est livré à des attaques dénuées de tout fondement, ridicules et grotesques sur le Pds et sur Abdoulaye Wade et sa famille. La FNCL est certaine que même si, Macky Sall par la force des choses est devenu le franc tireur qui arme ses pions en fonctions de ses faiblesses, il ne peut accorder du crédit à la bile jallarbiste qui, il y a quelques mois encore racontait avec un brin de mépris, comment le pâtissier de Dakar a quémandé et obtenu auprès de lui la direction de Petrosen.



En vérité, Mr Bathily continue encore de ruminer son limogeage du gouvernement libéral quelques mois seulement après l’alternance après que Wade ait constaté de lui même que les « grandes bouches ne font pas toujours les grandes compétences ». De cet homme qui a siégé au sein de tous les régimes des socialistes aux arcs en ciel actuels, la FNCL retient :

- La versalité et son inaptitude à la loyauté ;

- Le bradage de nos forets classés à travers une dilapidation systématiques des permis ;

- La remise en cause ratée, malgré des instructions précises du contrat avec hydro quebec qui nous a valu une plus grande accentuation de la crise de l’électricité ;

- L’incapacité d’un homme après une présence de plus d’un demi siècle sur la scène politique, à cristalliser la confiance de son peuple qui refuse de lui concéder plus de deux pour cent de ses suffrages ;

- D’un parti cabine téléphonique qu’il avait extorqué, il ne reste qu’un fantôme ne devant son existence qu’à la philosophie du « yobalema » ;

- L’érection de la rancune et de la haine comme moyens d’action politique ;

- La fâcheuse et obsédée habitude de jouer au « farba ngom » de Abdou Diouf , Abdoulaye Wade, Moustapha Niass et puis depuis sa nomination au poste de Ministre D’Etat sans attribution, de Macky Sall.

L’histoire politique de ce pays a fini de rendre son verdict sur ce type d’homme en les reléguant derrière toutes les générations au rang de fossiles qui ne peuvent avoir de places confortables que dans les musées. C’est dommage que le Sénégal se soit élu un Président qui s’est fixé pour principale mission de « déterrer des morts politiques ».



Enfin, la FNCL rappelle au pâtissier de Dakar, que l’option d’une democratie apaisée est d’abord celle du PDS qui en 1974 déjà l’a transcrit dans son programme fondamental et a refusé la voie de la libération nationale comme moyen de conquête du pouvoir comme le préconisaient la gauche qui vampirise l’entourage présidentiel.

Des lors, les menaces voilées ou ouvertes contre une opposition démocratique relève de gesticulations puériles qui n’ébranle ni l’ardeur encore moins la détermination de ceux qui ont décidé depuis belle lurette de payer le prix qu’il faut pour la sauvegarde des libertés publiques

Fait et passé à Dakar, le 23 Décembre 2012

2.Posté par moussa le 24/12/2012 22:58 | Alerter
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Obama le pere de tous les presidents du monde ,en plein discour dans la chambre des representants a ete interompu et traite de menteur,il a tout simplement comme reponse, envoyer un sourir a ce membre de la chambre des representants.Macky vous avez reellement un probleme.
Guayi da nou la wakh say bakhi mame ba wakhlassi lo meusoulona nane ndox.

3.Posté par peter le 24/12/2012 23:35 | Alerter
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Macky faut que tu saches une chose le Sénégal ne t'appartient pas et le pouvoir rend arrogant et fou

4.Posté par verité le 24/12/2012 23:44 | Alerter
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il faudra etre courageux Mr Sall une foi laba ne niez pas et assumez cela vous grandira un peu je dis un peu vous savez cest les soi disant intelledtuels de ce pays qui nous emmerdent tout le tps quelquun a insulté le president de la republique et vous ne trouvez rien de mieux a dire quil a insulté le president dun parti mais il se trouve que ce president de parti est le chef de létat cest comme si kelkun insuttait le chef de letat qui se trouve etre loncle de son copain pour ensuite dire quil sadresse a loncle Il faut vous assumer Mr Sall Vous ne vous voyez pas quand vous parlez plein de haine et pourtant vous etiez trés bien vu par les senegalais

5.Posté par verité le 24/12/2012 23:52 | Alerter
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hé hé hé Mr alerte vous avez fait un bon discours mais cest notre argent qui nous interesse

6.Posté par kilifa le 25/12/2012 10:04 | Alerter
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mandé kouma saga madéfela lou bone mane nama wakh gatéguko téckefa lénéne mane nama khalate ganéma khalteboubou bakhoule wayé waroma saga waroma khasse waroma wakhe dagabeuga léke nite koumako wakh doumalako bale moucoup

7.Posté par pendaso le 26/12/2012 02:15 | Alerter
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1] QU’A DIT AMADOU SALL ?
Il faut savoir faire la part des choses. Qu’a vraiment dit Amadou Sall ?

"C’est la sixième fois que l’on convoque un jeudi. La semaine, c’est du Lundi au dimanche pourquoi donc les jeudis ? On le garde pour pouvoir le libérer dans la nuit du jeudi à vendredi. Ce sont ces marabouts qui ont donné des consignes à Macky Sall de retenir Karim Wade le jeudi et de ne le libérer que dans la nuit. »

« On ne peut pas gérer un pays avec les fétiches, on ne peut pas gérer un pays dans le mystique. Soit ils ont des preuves contre et ils nous arrêtent, soit ils n’ont pas de preuves et ils nous laissent partir, mais obéir à des fétiches, ce n’est comme ça qu’on gouverne un pays"

« On ne peut pas continuer ainsi… si Macky veut le tuer qu’il le tue, s’il veut le manger qu’il le mange, s’il veut manger, Oumar Sarr, Madické, Samuel Sarr, qu’il les mange… »
On a du mal à voir une insulte dans ces lignes. C’est plutôt une réprobation moqueuse qui mêle en sous-entendu une prétendue revanche politique et « spirituelle » de Macky Sall. On peut qualifier ce trait d’acerbe, teinté d’un humour douteux, mais difficile pour un observateur extérieur de le considérer comme intrinsèquement insultant.


La référence au fétichisme part de la croyance (à laquelle, quoi qu’on en pense, les Sénégalais sont attachés) selon laquelle il existe des personnes dotées de pouvoirs surnaturels, et que parmi elles, les deums, qui sont une sorte de sorciers malfaisants, sont censés opérer de préférence le jeudi.
Si je n’ai jamais entendu dire que ces sorciers étaient cannibales, on les accuse de jeter le mauvais sort sur des personnes, de causer leur déchéance, ou même de provoquer des accidents. Certains disent qu’ils peuvent prendre possession des esprits de leurs victimes, d’exiler leurs âmes etc. On pourrait voir une référence ironique et désabusée à cette croyance dans la déclaration d’Amadou Sall : qu’il les mange s’il veut.
Cette tournure, qui passe en Français pour une accusation d’anthropophagie, est en Wolof une suggestion sarcastique. Il faut garder à l’esprit qu’en Wolof, les expressions « tuer » et « manger » des personnes sont fréquemment utilisées et sont métaphoriques : « demalaye reey », « demalaye lekk », « toi, je vais te faire passer un mauvais quart d’heure ». Ces expressions du langage parlé s’utilisent entre égaux, ayant de bonnes relations. Sinon, elles sonnent comme des menaces « Je vais t’achever ».
Prenons en compte les phrases qui précèdent la fameuse déclaration, et replaçons-les dans leur contexte: les anciens ténors du PDS ont été reçus à plusieurs reprises afin d’être auditionnes dans le cadre d’une enquête d’ampleur sur les détournement/abus qui ont été commis lors de leur passage au pouvoir.
Parmi les interrogés, Karim Wade, qui n’est reçu que le jeudi à dix heures, ce qui n’est pas sans rappeler les rites mystiques sénégalais.

Cela peut très bien n’etre qu’une coïncidence, mais Amadou Sall n’est pas le seul à en douter.
Après tout, si le Président Macky Sall ne réside pas comme ses prédécesseurs au Palais de la République, on dit parce qu’il pense que son dernier résident, Abdoulaye Wade, a truffé l’endroit de glyphes et gri-gri et que le mauvais sort s’abattra sur lui s’il y dort. On a reporté des travaux de déblaiement d’importance indéterminée qui n’avait vraisemblablement aucune autre justification que de localiser et déterrer les gri-gris en question. « kereum, demeus, noxors », on a déjà entendu toutes les moqueries sur l’attachement supposé du couple Macky Sall au fétichisme.

Durant la campagne présidentielle, des témoins ont affirmé que le candidat Macky Sall se livrait à des bains rituels et autres. Un cliché le montrant devant une case traditionnelle a été désigné comme ayant été pris à la sortie de l’une de ces « séances ».
Il est également de notoriété commune que sa femme est très versée dans les superstitions populaires. Info ou intox ? Ces rumeurs datent de l’époque où Macky Sall exerçait un rôle important au pouvoir. Mais qu’elles n’aient pas été lancées lors de la campagne ne les rend pas plus vérifiables, et après tout, il n’est pas outrageux de dire que des personnes croient dans les coutumes de leur pays. Il n’est pas non plus insultant de s’interroger sur la place de ces coutumes dans la GESTION du pays. Est-il pertinent de mêler des pratiques religieuses à l’exercice du pouvoir dans une République ? Selon Amadou Sall, il faut croire que non. Il a affirmé à plusieurs reprises que le Président est très influencé par les conseils de ses Serignes, et pense que c’est sur leur instruction qu’il a convoqué le fils Wade des jours propices à leurs « actions ».


C’est là que Macky Sall et ses partisans lisent l’offense : les termes « tuer, et « manger », quand ils sont juxtaposés à la mystique, prennent une dimension toute autre que dans le langage courant. Une autre lecture des propos d’Amadou Sall s’offre alors : il accuse le Président de desseins cannibales.
On a pu entendre et lire qu’Amadou Sall avait déclaré que le Président était un deum ! Quel raccourci tortueux ! Et dangereux ! Car ce genre d’accusations est très grave dans la culture sénégalaise. Croire à l’occulte et consulter des Serignes pour gagner de l’argent ou des élections, oui. Mais être soi-même un sorcier maléfique, c’est tout autre chose.


On tombe dans le ridicule. Comment peut-on imaginer un ancien ministre traiter un président de la république de sorcier anthropophage ? Soyons sérieux ! Qu’il le soupçonne de s’entourer de marabouts et de trop verser dans le fétichisme (qui fait partie de la culture sénégalaise) est une chose, mais qu’il l’accuse à la radio de manger littéralement des personnes, c’est aberrant !
Il faut être dépourvu de la perception du second degré et de l’humour noir pour ne pas cerner la différence.


II] QUELLES ONT ETE LES SUITES DE SA DECLARATION ?


Amadou Sall, ancien Garde des Sceaux et porte-parole d’Abdoulaye Wade, est loin d’être une personnalité qui fait l’unanimité. Beaucoup réprouvent son arrogance, et sa mauvaise foi lorsqu’il s’agit de défendre les décisions du Président Wade est unanimement décriée par les détracteurs de l’ancien Chef d’Etat (et après tout, on voit mal son porte-parole le contredire).
De même, on a du mal a bien comprendre sa position vis-à-vis de Karim Wade : tantôt il le dénigre, tantot il s’en fait le défenseur (récemment par exemple, en justifiant son usage d’un avion privé pour l’organisation du sommet de l’ANOCII, alors même qu’il a continué à l’utiliser bien après).


En tant qu’ancien porte-parole, Amadou Sall est à jamais étiqueté comme un suiveur de Wade. Et à ce titre, il n’en est pas à sa première accusation à l’encontre de Macky Sall, qu’il est allé jusqu’à exhorter de justifier de la provenance de sa fortune personnelle.
Contrairement à la déclaration pour laquelle il devra s’expliquer, il ne faut pas chercher bien loin pour lire dans cette exhortation une accusation à peine voilée de s’être enrichi sur le dos du contribuable.


Il ne faut pas oublier que Macky Sall a fait partie du SOPI, qu’il était lui aussi un ténor du PDS, et qu’il détient même le record de longévité en tant que Premier Ministre de Wade, puisqu’il a occupé ce poste de 2004 à 2007. Serait-il le seul à ne pas s’être servi dans les caisses pendant tout ce temps, tout en gardant le silence ?... D’autres n’ont pas hésité à le pointer du doigt pour népotisme, puisque sa sœur est en poste à l’Ambassade du Sénégal en France, son frère en Chine et son beau-frère aux Etats-Unis. Les a-t’il fait nommer ? La question est ouverte.

On comprend en tous cas qu’Amadou Sall ne s’est pas fait un ami en demandant au Président comment il avait pu acquérir une fortune personnelle colossale en six ans… De là à voir sa déclaration comme le prétexte qu’attendait le pouvoir pour l’écrouer, il n’y a qu’un pas. D’autant que, comme on l’a vu, le caractère insultant de ses propos est contestable.
Rajoutons à cela que son passage en tant que Ministre de la Justice ne lui pas valu l’amitié des magistrats, mais bien au contraire leur hydre, et l’on comprendra qu’Amadou Sall se trouve entre des mains bien peu prévenantes.

Convoqué la veille par la Division des Investigations Criminelles pour être entendu le 25 Décembre à 09h, il a fait notifier par ses avocats son refus de se déférer et adressé un courrier à la DIC, justifiant de son refus par le fait que le 25 Décembre est un jour férié au Sénégal. « Je ne me présenterai pas ce jour férié et chômé, mais reste disponible pour toute autre date » aurait-il déclaré à la réception de sa convocation le 24.
Inutile d’en appeler à une déférence pour les Chrétiens du Sénégal, il suffit de savoir que les procédures judiciaires ne sont pas conduites les jours fériés.
De plus, il est tout à fait légal de demander un report après une première convocation. Après constat du refus de se déférer et suivant le cas, un procureur peut lancer un mandat autorisant les autorités à amener le convoqué à comparaitre.


La procédure n’a en aucun cas été respectée puisque la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) s’est introduite par la force au domicile d’Amadou Sall le 25 Décembre à 11h et l’a transporté de force au Palais de Justice, où il n’a pas été entendu (selon des sources proches), avant d’être écroué en garde à vue le soir.
Il semble impensable que dans un Etat de Droit, une personne qui a respecté les procédures de recours et de report puisse être convoquée pour le lendemain et cueillie chez elle par les forces spéciales un jour férié, ne pas être autorisée à communiquer avec sa famille alors qu’elle ne peut pas être entendue par un juge (jour férié !) et mise au cachot pour la nuit. Tout cela pour ce qui ne pourrait pas raisonnablement être considéré comme autre chose qu’un délit d’opinion.


Il ne s’agit plus de respect de la liberté d’opinion ou de la liberté d’expression, quand même les procédures judiciaires établies sont bafouées sur demande de l’exécutif.
Quelque soit son opinion sur Amadou Sall, quelque soit son bord politique, on ne peut accepter qu’un citoyencontre lequel ne pèse aucune accusation de crime ou autres soit cueilli manu militari par un commando armé. On ne peut accepter qu’un opposant ne serve d’exemple aux membres de son parti sous prétexte qu’ils ne sont plus au pouvoir. Le jeu de la démocratie implique l’acceptation des critiques, aussi virulentes soient-elles. L’incivilité, si elle ne peut être encouragée, ne peut en aucun cas justifier des pratiques d’intimidation qui ressemblent à des règlements de compte.


Le délit d’outrage à Chef d’Etat existe dans pratiquement tous les pays, et les interpellations ne manquent pas lors des déplacements présidentiels, mais il s’agit toujours d’offenses directes et injurieuses, pas de sous-entendus au gout discutable. Si Amadou Sall devait être condamné ici, ce serait plus vraisemblablement pour crime de lèse-majesté.

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