La DTS n'est pas stricto sensu, une monnaie car elle n'est pas matérialisée: il ne circule aucune pièce; ni aucun billet de banque en DTS. Cette unité monétaire joue un rôle identique à celui que remplissait l’ECU, avant que les pays de l'Union européenne n'adopte l'euro comme monnaie commune. La valeur d'un DTS est déterminée à partir de la moyenne pondérée des devises les plus couramment utilisées à savoir le Dollar, l'Euro, le Yen et la Livre Sterling. Par exemple, en 2001, 1 DTS valait 1,26 dollar.
Ainsi afin de remédier au poids du surendettement qui caractérise la structure des fonds publics des pays africains, ces derniers contractent des emprunts auprès d'institutions internationales ou auprès d'organisations informelles comme le Club de Paris.
Ces crédits sont assortis de conditions. Et le plus souvent, l'octroi de ces prêts est subordonné au respect de la mise en œuvre effective dune politique économique convenue entre les autorités de l'Etat bénéficiaire et les autorités du FMI. Cette intervention du FMI sur la structure productive et financière des économies africaines, aboutit à des politiques dites d’ajustement.
Cependant, il faut rappeler que cette option de relance économique n'est pas nouvelle et ni spécifique aux pays africains. En effet, sur la période 1947- 2000, les pays qui ont le plus fortement sollicité le FMI sont le Mexique (pour 20 milliards de DTS ), la Corée (18 milliards), la Russie (16 milliards), le Brésil (13 milliards) et l'Argentine (11 milliards).
Abdoulaye Bâ, professeur d'Économie
email:abayeba75@yahoo.fr
Ainsi afin de remédier au poids du surendettement qui caractérise la structure des fonds publics des pays africains, ces derniers contractent des emprunts auprès d'institutions internationales ou auprès d'organisations informelles comme le Club de Paris.
Ces crédits sont assortis de conditions. Et le plus souvent, l'octroi de ces prêts est subordonné au respect de la mise en œuvre effective dune politique économique convenue entre les autorités de l'Etat bénéficiaire et les autorités du FMI. Cette intervention du FMI sur la structure productive et financière des économies africaines, aboutit à des politiques dites d’ajustement.
Cependant, il faut rappeler que cette option de relance économique n'est pas nouvelle et ni spécifique aux pays africains. En effet, sur la période 1947- 2000, les pays qui ont le plus fortement sollicité le FMI sont le Mexique (pour 20 milliards de DTS ), la Corée (18 milliards), la Russie (16 milliards), le Brésil (13 milliards) et l'Argentine (11 milliards).
Abdoulaye Bâ, professeur d'Économie
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