Entretien réalisé par Bakary Cissé (Stades)
El Hadji, comment se passe votre début de saison avec Leeds United?
Je suis dans un grand club, qui a une grande histoire dans le football anglais, Je m'épanouis bien ici et je veux mettre tous les atouts de mon côté pour aider cette équipe à retrouver l'élite du football anglais.
Vous vous êtes signalé avec un doublé, le week-end dernier...
Ce n'est pas la première fois que je marque un but. Je ne vais pas me prendre la tête. Aujourd'hui, je suis heureux parce qu'en m'engageant avec ce club, je voulais répondre à mes détracteurs, à ceux qui ne croient plus en moi, ceux qui pensent que je suis mort. Et je pense que je suis en train de les remettre à leur place.
Pourquoi avez-vous refusé le pont d'or que vous avaient proposé des clubs d'Arabie saoudite au profit de Leeds?
Ce n'est pas trop tard, je peux y rebondir dans deux ans. Comme je vous l'ai dit, beaucoup de personnes pensent que Diouf est fini. Moi, j’ai toujours dit que le football est dans mon sang. J'ai dit aux dirigeants que j'ai envie de faire taire certaines personnes et de réécrire l'histoire du football de Leeds United.
Comment se passe la cohabitation avec Neil Warnock qui a eu à vous traiter de rat d'égout par le passé?
Franchement, ça me fait énormément plaisir de travailler sous les ordres de Neil Wamock. On a eu un antécédent par le passé. Aujourd'hui, on est dans le même dub. Quand il a eu besoin de moi, il m'a appelé, on a parlé et on a un objectif commun: faire monter Leeds United en Premier League. C’est un entraîneur qui me fait confiance, il me demande d'être libre dans le terrain et d'aller là où je veux. Je pense que si je l'avais au début de ma carrière, j'allais être un autre footballeur. Des gens ont vu, en nous, de mauvais gagneurs, mais on est en train de leur prouver le contraire. Nous voulons tout faire pour relever le défi et ça c'est un challenge.
Quel objectif vous vous êtes fixé cette saison?
Faire plaisir aux supporters de Leeds et aider l'équipe à retrouver le haut niveau du football anglais. C’est mon plus grand souhait et on travaille pour y arriver.
Demain (ce mardi 02 octobre) en championnat, vous allez retrouver Bolton, l’un de vos anciens clubs. Qu'est-ce que cela vous fait?
C’est toujours un plaisir pour moi de revenir à Bolton, une équipe dont je fais partie de l'histoire. Si vous jetez un coup d'œil dans Twitter, les supporters de ce club disent que 'le seul plaisir qu'ils auront, c’est qu'ils verront El Hadji Diouf à nouveau. Et ces messages m'ont beaucoup touché.
El Hadji, comment avez-vous accueilli la levée de votre suspension par la Fédération?
Il faut recadrer les choses. Ce sont les dirigeants qui m'ont suspendu et moi je ne suis demandeur de rien. Il ne faut pas que les joueurs se trompent sur ces dirigeants, parce qu'ils sont des incapables, des amateurs. Ces joueurs méritent de se qualifier (à la CAN). Mais, avec tout le respect que je leur dois, je pense que leur mission est de rendre possible l'impossible. Moi, je n'ai appelé personne. Qu'ils lèvent la suspension ou pas, ça ne me fait ni chaud, ni froid. Ces dirigeants ne maîtrisent pas leur sujet.
Est-ce qu'ils vous ont notifié la levée de votre suspension?
Pas du tout! Ces dirigeants sont des cancres, ils ont d'énormes insuffisances. Ils ne m'ont rien dit. Et d'ailleurs, je neveux rien apprendre. Je sais que je suis parmi les meilleurs dans ce que je fais, ils ne peuvent pas en dire autant. Ce sont tous des tocards et ils vont tous dégager.
Vous avez tendance à fusiller les dirigeants du football sénégalais. Finalement, n'est-ce pas de l'acharnement?
Ils (les dirigeants) sont en train de tuer le football sénégalais à petit feu et les gens ne veulent pas s'en rendre compte. Encore une fois, il faut qu'ils comprennent que moi, je n'ai jamais été demandeur de quoi que ce soit. Si on avait fait une bonne Coupe d'Afrique, on n'allait pas tomber sur une équipe comme la Côte d'Ivoire.
Quel commentaire faites-vous sur votre non-sélection pour le match contre la Côte d'Ivoire?
Qu'ils ne me sélectionnent pas, ça m'importe peu. Moi, tôt ou tard, je reviendrai dans le football sénégalais et quand je reviendrai, ils seront les premiers à être aux anges, comme ils l'ont toujours été quand j'étais là. Moi, j'ai toujours dit que j'ai envie de défendre les couleurs de mon pays parce que je n'ai pas plus cher que le Sénégal.
Vous attendiez-vous à être sélectionné?
Franchement, je vous dis une chose: sur la tête de mes enfants que j'aime plus que tout dans la vie, je n'ai même pas envie de faire plaisir à ces mecs-là. Et s'ils le veulent. Ils n'ont qu'à me suspendre encore dix voire 'douze ans.
Pensez-vous que le Sénégal est capable de se qualifier face à la Côte d'Ivoire?
Je sais ce que les footballeurs endurent sur le terrain, J'ai beaucoup de petits que j'aime bien dans cette équipe du Sénégal tels que Momo Diamé, Pape Ndiaye Souaré, Sadio Mané, Idrissa Gana Guèye. Mais ils ne pourront rien faire quand ils ont des tocards sur le banc de touche pour ne pas dire des bouteilles d'eau. Je suis désolé, mais le banc de touche du Sénégal n'a aucune image. C'est vraiment dommage pour nous.
Justement, quelle appréciation faites-vous de la liste des 23 joueurs de Joseph Kota?
Je ne sais même pas celui qui fait la liste. Je ne suis pas sûr que ça soit Joseph Koto. Il paraît qu'il y avait n'importe quoi dans les vestiaires au match aller. Les dirigeants qui divulguent les secrets d'un vestiaire. L’équipe nationale n'est pas une cour de récréation ou une équipe de Navétanes et jusqu'à présent nos dirigeants ne veulent pas comprendre ça ainsi.
Mais reconnaissez que le sélectionneur a le pouvoir discrétionnaire pour faire sa liste?
Vous savez, un joueur comme Bouna Coundoul a sa place dans le terrain. Il est expérimenté. A beau dire le talent de l'autre, le plus expérimenté, devait être aligné. C'est ça la règle. Si j'étais dans l'équipe nationale, j'allais faire comme Bocandé l'avait fait avec Guy Stephan pour lui dire qu'il faisait n'importe quoi avec notre équipe nationale, Il faut prendre ses responsabilités,
La gestion de l'équipe ne semble pas vous agréer?
Il y a trop de choses qui choquent tout autour de l'équipe nationale, Il y a des dirigeants qui prennent l'équipe nationale comme une porte ouverte à la pagaille où tout est permis. Ils oublient que l'équipe nationale est sacrée.
Pourtant il y a quelqu'un de votre génération dans le staff, en l'occurrence Ferdinand Coly?
C'est pareil. Ferdinand Coly a joué le haut niveau, une Coupe du monde tout ça. Pourtant, regardez la manière dont il s'est permis de parler d’Issiar Dia. Il devait non seulement être le premier à défendre le garçon, mais il pouvait l'appeler pour lui parler tranquillement de la vérité, c'est plus responsable. Lui, il ignore son rôle qui est de trouver l'hôtel où doit loger l'équipe. Ensuite, comme il est venu avec Amara et les autres, il devait dégager en même temps qu'eux.
Pensez-vous qu'avec cette liste le Sénégal peut se qualifier, le 13 octobre prochain?
On verra. C’est à la fin du bal qu'on paie les musiciens. Moi, mon plus grand souhait, c’est de voir le Sénégal se qualifier pour les joueurs et le peuple sénégalais qui en ont besoin, mais nos dirigeants n'en valent pas la peine.
Avez-vous pris langue avec Joseph Kota depuis qu'il a pris fonction comme coach du Sénégal?
Non, je n'en ai pas besoin. En fait, lui il n'est là que pour la figuration, l'équipe ce sont d'autres personnes qui la font. L'équipe nationale est devenue un vaste business. Ils l'ont transformée en centre de formation pour vendre des joueurs, c'est triste pour le football sénégalais.
Des jeunes ont manifesté pour votre retour en sélection, quel commentaire en faites-vous?
Vous savez, nous sommes dans un pays démocratique. Les politiciens quand ils ont mal, ils descendent dans la rue pour manifester. C'est de la même manière que ces 'jeunes sont descendus pour dire aux dirigeants qu'ils sont des tocards et des incapables. Ils ont le droit de dire que trop, c'est trop. J'espère que le Sénégal se qualifiera parce que c'est mon souhait, mais au cas contraire, ces dirigeants-là vont tous dégager.
On dirait que vous avez des problèmes crypto-personnels avec les dirigeants du football sénégalais...
Je n'ai aucun problème avec eux. Je ne les connais pas. Au contraire, ce sont eux qui connaissent mon talent, mais moi je ne connais pas le leur. A la limite, on ne comprend pas. Mais moi, je ne suis pas surpris parce qu'ils sont jaloux. Ils veulent coûte que coûte m'enterrer. Il y a des dirigeants qui ont fait de notre équipe nationale un centre de formation, ou il faut passer pour vendre des joueurs. Je profite de l'occasion pour lancer un appel à Son Excellence le Président Macky Sall pour lui dire de confier le football sénégalais à Pape Diouf (ancien président de roM). Au-delà du football, c'est tout ce qui se passe dans lé sport sénégalais qui est honteux. La fois dernière, j'ai suivi le basket-ball, mais vous pensez que ce qui s'est passé avec la toiture qui a cédé et le soudeur métallique qui est venu au secours du cerceau honorent notre sport. C'est triste, franchement triste.
Vous êtes annoncé à Dakar pour supporter les Lions, le 13 octobre prochain. Vous confirmez?
N'oubliez pas que moi, j'aime mon pays. Pour moi, c’est la meilleure destination. C'est pour cela que je passe toutes mes vacances au Sénégal. Je viendrai pour voir ma famille, mes amis et me ressourcer un tout petit peu. Je profiterai de l'occasion pour aller au stade supporter l'équipe.
Source : Stades (Africome)
El Hadji, comment se passe votre début de saison avec Leeds United?
Je suis dans un grand club, qui a une grande histoire dans le football anglais, Je m'épanouis bien ici et je veux mettre tous les atouts de mon côté pour aider cette équipe à retrouver l'élite du football anglais.
Vous vous êtes signalé avec un doublé, le week-end dernier...
Ce n'est pas la première fois que je marque un but. Je ne vais pas me prendre la tête. Aujourd'hui, je suis heureux parce qu'en m'engageant avec ce club, je voulais répondre à mes détracteurs, à ceux qui ne croient plus en moi, ceux qui pensent que je suis mort. Et je pense que je suis en train de les remettre à leur place.
Pourquoi avez-vous refusé le pont d'or que vous avaient proposé des clubs d'Arabie saoudite au profit de Leeds?
Ce n'est pas trop tard, je peux y rebondir dans deux ans. Comme je vous l'ai dit, beaucoup de personnes pensent que Diouf est fini. Moi, j’ai toujours dit que le football est dans mon sang. J'ai dit aux dirigeants que j'ai envie de faire taire certaines personnes et de réécrire l'histoire du football de Leeds United.
Comment se passe la cohabitation avec Neil Warnock qui a eu à vous traiter de rat d'égout par le passé?
Franchement, ça me fait énormément plaisir de travailler sous les ordres de Neil Wamock. On a eu un antécédent par le passé. Aujourd'hui, on est dans le même dub. Quand il a eu besoin de moi, il m'a appelé, on a parlé et on a un objectif commun: faire monter Leeds United en Premier League. C’est un entraîneur qui me fait confiance, il me demande d'être libre dans le terrain et d'aller là où je veux. Je pense que si je l'avais au début de ma carrière, j'allais être un autre footballeur. Des gens ont vu, en nous, de mauvais gagneurs, mais on est en train de leur prouver le contraire. Nous voulons tout faire pour relever le défi et ça c'est un challenge.
Quel objectif vous vous êtes fixé cette saison?
Faire plaisir aux supporters de Leeds et aider l'équipe à retrouver le haut niveau du football anglais. C’est mon plus grand souhait et on travaille pour y arriver.
Demain (ce mardi 02 octobre) en championnat, vous allez retrouver Bolton, l’un de vos anciens clubs. Qu'est-ce que cela vous fait?
C’est toujours un plaisir pour moi de revenir à Bolton, une équipe dont je fais partie de l'histoire. Si vous jetez un coup d'œil dans Twitter, les supporters de ce club disent que 'le seul plaisir qu'ils auront, c’est qu'ils verront El Hadji Diouf à nouveau. Et ces messages m'ont beaucoup touché.
El Hadji, comment avez-vous accueilli la levée de votre suspension par la Fédération?
Il faut recadrer les choses. Ce sont les dirigeants qui m'ont suspendu et moi je ne suis demandeur de rien. Il ne faut pas que les joueurs se trompent sur ces dirigeants, parce qu'ils sont des incapables, des amateurs. Ces joueurs méritent de se qualifier (à la CAN). Mais, avec tout le respect que je leur dois, je pense que leur mission est de rendre possible l'impossible. Moi, je n'ai appelé personne. Qu'ils lèvent la suspension ou pas, ça ne me fait ni chaud, ni froid. Ces dirigeants ne maîtrisent pas leur sujet.
Est-ce qu'ils vous ont notifié la levée de votre suspension?
Pas du tout! Ces dirigeants sont des cancres, ils ont d'énormes insuffisances. Ils ne m'ont rien dit. Et d'ailleurs, je neveux rien apprendre. Je sais que je suis parmi les meilleurs dans ce que je fais, ils ne peuvent pas en dire autant. Ce sont tous des tocards et ils vont tous dégager.
Vous avez tendance à fusiller les dirigeants du football sénégalais. Finalement, n'est-ce pas de l'acharnement?
Ils (les dirigeants) sont en train de tuer le football sénégalais à petit feu et les gens ne veulent pas s'en rendre compte. Encore une fois, il faut qu'ils comprennent que moi, je n'ai jamais été demandeur de quoi que ce soit. Si on avait fait une bonne Coupe d'Afrique, on n'allait pas tomber sur une équipe comme la Côte d'Ivoire.
Quel commentaire faites-vous sur votre non-sélection pour le match contre la Côte d'Ivoire?
Qu'ils ne me sélectionnent pas, ça m'importe peu. Moi, tôt ou tard, je reviendrai dans le football sénégalais et quand je reviendrai, ils seront les premiers à être aux anges, comme ils l'ont toujours été quand j'étais là. Moi, j'ai toujours dit que j'ai envie de défendre les couleurs de mon pays parce que je n'ai pas plus cher que le Sénégal.
Vous attendiez-vous à être sélectionné?
Franchement, je vous dis une chose: sur la tête de mes enfants que j'aime plus que tout dans la vie, je n'ai même pas envie de faire plaisir à ces mecs-là. Et s'ils le veulent. Ils n'ont qu'à me suspendre encore dix voire 'douze ans.
Pensez-vous que le Sénégal est capable de se qualifier face à la Côte d'Ivoire?
Je sais ce que les footballeurs endurent sur le terrain, J'ai beaucoup de petits que j'aime bien dans cette équipe du Sénégal tels que Momo Diamé, Pape Ndiaye Souaré, Sadio Mané, Idrissa Gana Guèye. Mais ils ne pourront rien faire quand ils ont des tocards sur le banc de touche pour ne pas dire des bouteilles d'eau. Je suis désolé, mais le banc de touche du Sénégal n'a aucune image. C'est vraiment dommage pour nous.
Justement, quelle appréciation faites-vous de la liste des 23 joueurs de Joseph Kota?
Je ne sais même pas celui qui fait la liste. Je ne suis pas sûr que ça soit Joseph Koto. Il paraît qu'il y avait n'importe quoi dans les vestiaires au match aller. Les dirigeants qui divulguent les secrets d'un vestiaire. L’équipe nationale n'est pas une cour de récréation ou une équipe de Navétanes et jusqu'à présent nos dirigeants ne veulent pas comprendre ça ainsi.
Mais reconnaissez que le sélectionneur a le pouvoir discrétionnaire pour faire sa liste?
Vous savez, un joueur comme Bouna Coundoul a sa place dans le terrain. Il est expérimenté. A beau dire le talent de l'autre, le plus expérimenté, devait être aligné. C'est ça la règle. Si j'étais dans l'équipe nationale, j'allais faire comme Bocandé l'avait fait avec Guy Stephan pour lui dire qu'il faisait n'importe quoi avec notre équipe nationale, Il faut prendre ses responsabilités,
La gestion de l'équipe ne semble pas vous agréer?
Il y a trop de choses qui choquent tout autour de l'équipe nationale, Il y a des dirigeants qui prennent l'équipe nationale comme une porte ouverte à la pagaille où tout est permis. Ils oublient que l'équipe nationale est sacrée.
Pourtant il y a quelqu'un de votre génération dans le staff, en l'occurrence Ferdinand Coly?
C'est pareil. Ferdinand Coly a joué le haut niveau, une Coupe du monde tout ça. Pourtant, regardez la manière dont il s'est permis de parler d’Issiar Dia. Il devait non seulement être le premier à défendre le garçon, mais il pouvait l'appeler pour lui parler tranquillement de la vérité, c'est plus responsable. Lui, il ignore son rôle qui est de trouver l'hôtel où doit loger l'équipe. Ensuite, comme il est venu avec Amara et les autres, il devait dégager en même temps qu'eux.
Pensez-vous qu'avec cette liste le Sénégal peut se qualifier, le 13 octobre prochain?
On verra. C’est à la fin du bal qu'on paie les musiciens. Moi, mon plus grand souhait, c’est de voir le Sénégal se qualifier pour les joueurs et le peuple sénégalais qui en ont besoin, mais nos dirigeants n'en valent pas la peine.
Avez-vous pris langue avec Joseph Kota depuis qu'il a pris fonction comme coach du Sénégal?
Non, je n'en ai pas besoin. En fait, lui il n'est là que pour la figuration, l'équipe ce sont d'autres personnes qui la font. L'équipe nationale est devenue un vaste business. Ils l'ont transformée en centre de formation pour vendre des joueurs, c'est triste pour le football sénégalais.
Des jeunes ont manifesté pour votre retour en sélection, quel commentaire en faites-vous?
Vous savez, nous sommes dans un pays démocratique. Les politiciens quand ils ont mal, ils descendent dans la rue pour manifester. C'est de la même manière que ces 'jeunes sont descendus pour dire aux dirigeants qu'ils sont des tocards et des incapables. Ils ont le droit de dire que trop, c'est trop. J'espère que le Sénégal se qualifiera parce que c'est mon souhait, mais au cas contraire, ces dirigeants-là vont tous dégager.
On dirait que vous avez des problèmes crypto-personnels avec les dirigeants du football sénégalais...
Je n'ai aucun problème avec eux. Je ne les connais pas. Au contraire, ce sont eux qui connaissent mon talent, mais moi je ne connais pas le leur. A la limite, on ne comprend pas. Mais moi, je ne suis pas surpris parce qu'ils sont jaloux. Ils veulent coûte que coûte m'enterrer. Il y a des dirigeants qui ont fait de notre équipe nationale un centre de formation, ou il faut passer pour vendre des joueurs. Je profite de l'occasion pour lancer un appel à Son Excellence le Président Macky Sall pour lui dire de confier le football sénégalais à Pape Diouf (ancien président de roM). Au-delà du football, c'est tout ce qui se passe dans lé sport sénégalais qui est honteux. La fois dernière, j'ai suivi le basket-ball, mais vous pensez que ce qui s'est passé avec la toiture qui a cédé et le soudeur métallique qui est venu au secours du cerceau honorent notre sport. C'est triste, franchement triste.
Vous êtes annoncé à Dakar pour supporter les Lions, le 13 octobre prochain. Vous confirmez?
N'oubliez pas que moi, j'aime mon pays. Pour moi, c’est la meilleure destination. C'est pour cela que je passe toutes mes vacances au Sénégal. Je viendrai pour voir ma famille, mes amis et me ressourcer un tout petit peu. Je profiterai de l'occasion pour aller au stade supporter l'équipe.
Source : Stades (Africome)