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El Hadji Kassé, conseiller spécial du Président : "L'aile revancharde et putschiste du PDS a toujours versé dans la provocation et l'intoxication"

Le cas Samuel Sarr continue toujours de faire des vagues. Cette fois, c'est le conseiller spécial du président de la République et président du Comité scientifique de 15ème sommet de la Francophonie qui sort de sa réserve pour tirer sur ceux-là qui essaient de manipuler l'opinion.


Rédigé par leral.net le Samedi 23 Août 2014 à 09:22 | | 12 commentaire(s)|

El Hadji Kassé, conseiller spécial du Président : "L'aile revancharde et putschiste du PDS a toujours versé dans la provocation et l'intoxication"
"Ces gens-là, notamment l'aile revancharde et putschiste du Pds, ont toujours versé dans la provocation et l'intoxication. Ils font le montage d'un relevé de compte bancaire qu'ils attribuent à Macky Sall. La démocratie n'est pas simplement de l'opinion librement exprimée, c'est aussi un rapport à la vérité, aux faits. Il y a le concept de vérité dans la démocratie. C'est grave de laisser passer une intoxication pareille qui attribue un chèque de milliards de FCfa au Président. Les gens sont un peu crédules au Sénégal et il était important de mettre cet accusateur devant ses responsabilités", a dit El Hadji Kassé dans les colonnes de L'Observateur.

Dans la même veine, il a fustigé le patrimoine de 8 milliards FCfa que les libéraux ont attribué au chef de l'Etat. "Dans le même genre, l'aile putschiste et revancharde du Pds a monté une fable attribuant à Macky Sall une déclaration de patrimoine de 8 milliards FCfa. C'est absolument faux ! Il a fait sa déclaration et je défie quiconque de dire qu'il a lu ou entendu Macky Sall, son représentant, son avocat, son huissier, parler de 8 milliards de FCfa. Ce document est accessible au Conseil constitutionnel et le Président y a déclaré un patrimoine qui ne fait même pas 800 millions de FCfa y compris les biens de son épouse et de l'Apr", a-t-il précisé.

"J'en appelle à la responsabilité de chaque citoyen pour ne pas se fier qu'à des informations avérées. Je suis contre les lois liberticides, je suis pour les lois qui garantissent les droits, les libertés collectives et individuelles, parce que la vocation de notre gouvernement est que la démocratie atteigne un seuil très élevé de performance. Mais cela est différent de l'injure, de l'intoxication, de la désinformation et des attaques gratuites", a-t-il dit non sans égratigner l'ancien Président qu'il refuse de nommer. "Celui qui est parti lors de la dernière Présidentielle n'accepte pas de partir. Il croit qu'il a plus de droits que sa famille, son fils, ont plus de droits que les fils des autres Sénégalais. Et là, on n'est plus en démocratie. Il faut qu'ils acceptent qu'il y a eu une alternance en 2012 et que la future élection, c'est en 2017. Est-il normal qu'un ancien chef d'Etat dise qu'il va renverser celui qui a été démocratiquement élu ? ", s'interroge-t-il indigné.