Les députés en session à l'Assemblée Nationale
Initialement prévue le 2 juillet prochain, les prochaines élections législatives risquent de ne pas se tenir à la date échue. Il y a de fortes chances qu'elles soient décalées. Le gouvernement ira aujourd'hui à l'Assemblée Nationale avec des propositions qui tiennent compte des prescriptions légales et aussi des contraintes liées au Ramadan. Celles-ci ont été soulevées avant-hier en commission technique par des députés de la majorité parlementaire et de l'opposition qui pensent qu'il ne sera pas facile de battre campagne pendant le Ramadan.
Nombreux ont été les parlementaires qui ont demandé au ministre de l'intérieur Abdoulaye Daouda Diallo, le report de ce scrutin à une date ultérieure. Le porte-parole du parti socialiste Abdoulaye Wilane au sortir des travaux en commission, a estimé, il semble de plus en plus clair que les élections législatives n'auront plus lieu en 2 juillet mais juste après le Ramadan.
Contacté à ce propos par Enquête, le député de "Bëss du Niakk" Mansour Sy Djamil a laissé entendre que ses collègues de la majorité parlementaire tout comme l'opposition ont directement interpellé le ministre de tutelle. "Pendant les travaux en commission technique, beaucoup de députés de la majorité comme de l'opposition ont soulevé devant le ministre de l'intérieur les contraintes liées au Ramadan pour battre campagne. abdoulaye Daouda Diallo a été très attentif à ces remarques et a dit tenir compte de cela même s'il appartient au chef de l'Etat de décider du calendrier républicain.
Il appartient au Président de la République de fixer la date des élections au lieu du 2 juillet, trois semaines, un mois, deux mois ou trois mois après", a-t-il laissé entendre.
Le porte-parole du gouvernement a lui aussi confié que le Président de la République va prendre en compte des contraintes liées au Ramadan et soulevées par les députés en travaux de commission. Mais il précise que c'est le Président de la République qui fixe la date des élections. Seydou Gueye soutient que "ce que dit la loi, c'est 20 jours au plus tôt et 60 jours jours au plus tard. Le deuxième principe légal, c'est le Président de la République qui fixe la date par décret . Il y a des évaluations à faire et il faut présenter les choses avec les contraintes du Ramadan et rappeler les principes". Il rappelle aussi que pour respecter les formes, les députés doivent voter cela en plénière aujourd'hui pour pouvoir renvoyer la date des élections législatives.
source: enquête
Le porte-parole du gouvernement a lui aussi confié que le Président de la République va prendre en compte des contraintes liées au Ramadan et soulevées par les députés en travaux de commission. Mais il précise que c'est le Président de la République qui fixe la date des élections. Seydou Gueye soutient que "ce que dit la loi, c'est 20 jours au plus tôt et 60 jours jours au plus tard. Le deuxième principe légal, c'est le Président de la République qui fixe la date par décret . Il y a des évaluations à faire et il faut présenter les choses avec les contraintes du Ramadan et rappeler les principes". Il rappelle aussi que pour respecter les formes, les députés doivent voter cela en plénière aujourd'hui pour pouvoir renvoyer la date des élections législatives.
source: enquête