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Elzo Jamdong, de la poésie au Hip-Hop

Rédigé par leral.net le Dimanche 13 Avril 2014 à 00:50 | | 0 commentaire(s)|

Elzo Jamdong est ce que l’on appelle communément un enfant «de la balle» : benjamin d’une famille de 6 enfants, il a trois frères et deux sœurs, tous plus âgés que lui et nés dans les années 1970. Le petit dernier tirera profit de ce gap générationnel. Enfant des années 1980, il fait ainsi partie de la génération Y.


Elzo Jamdong, de la poésie au Hip-Hop
L’influence de ses frères et sœurs se fera ainsi grandement sentir tout au long de son enfance. L’un de ses frères est membre fondateur du groupe de reggae – les Soweto Boyz – créé dans l’ambiance d’un certain lycée Van Vollenhoven. Ainsi arrivent plus tard les premières découvertes musicales du jeunot des né dans les années richement musicales d’un certain Ambroise Gomis. Avec les concerts de hip – hop donnés par Positive Black Soul, Daara J, les groupes précurseurs du hip – hop au Sénégal et en Afrique, Elzo qui assiste se forme dans son quartier natal, le Plateau, dans centre-ville de Dakar … Le «bagage» musical prend forme avec l’aide d’un père amateur de musique cubaine, de world music (Phil Collins, Johnny Cleg, Beatles).
L’adolescence de Elzo sera le prolongement de cette enfance bercée par la musique et l’art : il a accès, malgré son jeune âge, à tous les temples de la culture dakaroise et de la musique, et ce grâce à son entourage et sa soif de découverte. Ainsi s’intéressera-t-il au rap, en classe de 4e. Il compose ses premiers textes pour «se poser» sur les beats de ses amis breakers …
Passionné de littérature et de poésie, il s’enrichit de figures de style qu’il distille dans ses textes. Avec un ami, il crée un club littéraire et compose des textes mêlant anglais, français et argot dakarois. Dans la peau de l’avocat de sa « langue » il défend devant ses professeurs de langues un tantinet réticents un langage nouveau.
De plus en plus passionné par l’art urbain, il crée naturellement un collectif avec des amis pour partager son amour de la musique, après à son arrivée en France.
Baptisé Jamdong (la paix seulement en wolof), le collectif est adepte des freestyles qu’il à chaque fois qu’ils se retrouvent. A Lille, ville française où le reggae jouit d’une place de choix, le collectif s’impose, jouant dans dans de nombreuses salles et participant à nombre d’événements musicaux de la ville.

Travailleur, le collectif se distingue: deux mixtapes, Red Alert et Gold Medal. Le collectif Jamdong a plus que prouvé qu’il faut compter avec lui dans l’univers du hip-hop sénégalais.
Fort de cette expérience, c’est tout naturellement qu’Elzo s’achemine vers son premier projet solo, Free Dope. Refusant de s’enfermer dans une prison, Elzo multiplie les styles. Il s’essaye, en sus du hip – hop, au reggae, à la soul. « L’avenir est à l’ouverture ». D’ailleurs, le choix du nom Free Dope n’est pas fortuit. Free fut le premier nom d’artiste d’Elzo. Il s’agit d’un EP gratuit. Dope, par ailleurs, fait référence à la comparaison de sa musique avec une drogue. Il est confiant que cet « album gratuit » lui permettra bien d’atteindre le public ciblé.
Free Dope est disponible le 20/12/2013 en libre téléchargement sur les plateformes digitales telles que HotNewHipHop,SoundCloud, DatPiff et en libre écoute sur Deezer et Spotify.


GFM