Le Forum sur les maltraitances faites aux enfants à Thiès a permis aux différents acteurs de réfléchir et de passer en revue les aspects juridiques, religieux et sociaux pour une prise en charge efficiente des groupes vulnérables. Ainsi, les études ont pu montrer qu’une frange assez importante d’enfants est victime de maltraitance dans les foyers. Aussi l’anniversaire de la convention internationale relative au droit de l’enfant a-t-il été pour Enda/JA une tribune pour tirer sur la sonnette d’alarme.
« En collaboration avec l’Unicef, nous essayons de prendre en charge tous les enfants victimes de maltraitance, d’abus, de viol. La situation des enfants à Thiès est assez complexe car à l’issue des focus-groupes de base, nous avons pu constater que bon nombre d’enfants sont marginalisés, ils sont atteints psychologiquement dans leur vécu», confesse Abdoulaye Goudiaby, chargé de projet à Enda/JA.
Les formes de maltraitances constatées dans les familles sont relatives, dira Abdoulaye Goudiaby, à une mauvaise prise en charge des enfants. Souvent, les enfants subissent des sévices corporels dans leur foyer. Ces mêmes flagellations sont infligées aussi aux talibés, Thiès étant parmi les zones où l’on constante un taux élevé de mendiants. Exploités à outrance par les maîtres coraniques, les mendiants errent dans les rues en quête de pitance et d’argent. Le vécu des talibés crève les yeux dans la cité du rail où s’ajoute l’errance de jeunes fugueurs appelés «fakhman». « Pour cette frange spéciale d’enfants fakhman, nous essayons par la réintégration de les retourner chez eux. Notre crédo,
c’est le retrait et la réinsertion des enfants défavorisés qui ont fugué de leur famille parce qu’ils sont maltraités par leurs parents.
Cette situation les pousse à gagner la rue », dira M.Goudiaby. Malgré les mesures d’accompagnement, les groupes de soutien, les actions de rues, l’information et la sensibilisation, le mal est toujours aigu dans la cité du rail. « Depuis que le Sénégal a ratifié la Convention internationale des droits de l’enfant, beaucoup d’actions sont menées par les acteurs qui militent pour la protection des enfants.
Malheureusement, les familles ne sont pas conscientes de la situation difficile des enfants », souligne-t-il. Toutefois, Enda/JA compte perpétuer son action surle terrain pour la protection et la réinsertion des enfants en situation difficile.
« En collaboration avec l’Unicef, nous essayons de prendre en charge tous les enfants victimes de maltraitance, d’abus, de viol. La situation des enfants à Thiès est assez complexe car à l’issue des focus-groupes de base, nous avons pu constater que bon nombre d’enfants sont marginalisés, ils sont atteints psychologiquement dans leur vécu», confesse Abdoulaye Goudiaby, chargé de projet à Enda/JA.
Les formes de maltraitances constatées dans les familles sont relatives, dira Abdoulaye Goudiaby, à une mauvaise prise en charge des enfants. Souvent, les enfants subissent des sévices corporels dans leur foyer. Ces mêmes flagellations sont infligées aussi aux talibés, Thiès étant parmi les zones où l’on constante un taux élevé de mendiants. Exploités à outrance par les maîtres coraniques, les mendiants errent dans les rues en quête de pitance et d’argent. Le vécu des talibés crève les yeux dans la cité du rail où s’ajoute l’errance de jeunes fugueurs appelés «fakhman». « Pour cette frange spéciale d’enfants fakhman, nous essayons par la réintégration de les retourner chez eux. Notre crédo,
c’est le retrait et la réinsertion des enfants défavorisés qui ont fugué de leur famille parce qu’ils sont maltraités par leurs parents.
Cette situation les pousse à gagner la rue », dira M.Goudiaby. Malgré les mesures d’accompagnement, les groupes de soutien, les actions de rues, l’information et la sensibilisation, le mal est toujours aigu dans la cité du rail. « Depuis que le Sénégal a ratifié la Convention internationale des droits de l’enfant, beaucoup d’actions sont menées par les acteurs qui militent pour la protection des enfants.
Malheureusement, les familles ne sont pas conscientes de la situation difficile des enfants », souligne-t-il. Toutefois, Enda/JA compte perpétuer son action surle terrain pour la protection et la réinsertion des enfants en situation difficile.