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FIRST CLASS : MAMOUR CISSE, DEPUTE/HOMME D’AFFAIRES : « Compter avec une nouvelle génération de politiciens. »

La taille imposante, le verbe haut, le rire facile, Mamour Cissé dégage une impression de bonhomie à laquelle il ne faut toutefois pas se fier. Car sous cette apparence se cache un esprit vif, une pensée structurée et de fortes convictions sans doute tirées d’un vécu formaté aussi bien à la rue de l’école qu’à l’école de la rue, le leader du Psd. Jat/ bi ayant eu à affronter très tôt les rigueurs de la vie ; ce qui l’a amené à un certain pragmatisme. Nous l’avons embarqué dans notre « First Class » pour un survol du Sénégal


Rédigé par leral.net le Samedi 11 Juillet 2009 à 19:32 | | 0 commentaire(s)|

FIRST CLASS : MAMOUR CISSE, DEPUTE/HOMME D’AFFAIRES : « Compter avec une nouvelle génération de politiciens. »
Rewmi : qui est Mamour Cissé ? Parlez nous un peu de votre enfance, de votre parcours…

Mamour Cissé : Permettez moi d’abord de remercier Rewmi pour cette éxellente iniative de « First class » qui fait mieux découvrir certains acteurs politiques, culturels et sportifs de notre pays et leur donne librement la parole. C’est une initiative à saluer et encourager.

Je suis né en 1957 au cœur du plateau, à la rue Victor Hugo. Donc on peut dire que je ne suis pas seulement un « boy Dakar » mais aussi un « boy town ». J’ai donc grandi dans cet espace aujourd’hui occupé par le « café de Rome jusqu’à l’âge de 5 ans lorsque mes parents ont déménagé à la zone A, juste à côté du cinéma El Mansour. J’ai eu une enfance heureuse, dans une famille unie et solidaire et j’ai été très « chouchouté » . C’est avec beaucoup de nostalgie que je me rappelle de nos jeux d’enfants, de nos chasses aux lézards et de ces petits « trocs » que nous faisions pour nous amuser. C’est peut être cela, d’ailleurs, qui a déterminé mon penchant pour les affaires.(rires). J’ai gagné, par ces temps également, nombre de concours de « pachanga » et de « jerk » notamment au « taneber » Mon père Mamadou Cissé, natif de Rufisque a été l’adjoint au directeur de l’hôpital Aristide Le Dantec,conseiller technique au Ministère de la Santé et adjoint au directeur de l’hôpital de Fann, Abdourahmane Ndir. C’est au moment de sa nomination comme directeur de l’hôpital psychiatrique de Thiaroye qu’il a été arraché à notre affection. C’était un monsieur « grand » dans tous les sens, aussi bien par la taille que par le cœur. Qu’il repose en paix. Aorés sa disparition, je me suis dit qu’il fallait que j’opte pour des études qui pouvaient rapidement déboucher sur quelque chose. Je me suis donc dirigé vers des études de comptabilité et ai décroché un brevet en comptabilité, un probatoire du DECS, un certificat comptable et un certificat juridique pour me retrouver dans une société nommée Afco, le temps d’économiser de l’argent et d’aller m’inscrire à l’Institut européen des affaires ‘(Iea) en France. .De retour au bercail, en 1984, j’ai été stagiaire à la BICIS avant d’être SAF dans une société agro-alimentaire puis DAF à Agfa. Puis j’ai décidé de créer mes propres affaires non sans avoir mis sur pied et dirigé le Conseil national des jeunes dirigeants d’entreprises du Sénégal. J’en profite d’ailleurs pour signaler que j’ai été le plus jeune membre du Conseil économique et social . Au plan des Affaires cela a été d’abord une société de transformation de légumes et de fruits tropicaux, la Sitraf, puis une société d’importation et d’exploitation cinématographique, la Simpec, qui m’a beaucoup marqué. J’ai fait également dans la bureautique et le bâtiment avant de me lancer dans l’aventure des centres commerciaux modernes dont je suis le pionnier avec le cinéma El Malick, en péril, que j’ai transformé en centre commercial El Malick.. Vous savez, je pense, comme Sartre que « l’homme n’est rien d’autre que son projet. Et qu’il n’existe que dans la mesure où il se réalise »

Bon, voilà pour Mamour Cissé. Parlons maintenant du Psd/ Jant bi. Comment se porte t’il On parle de changements, d’alliances avec El Hadji Diouf, avec Benno Siggil Sénégal, etc. ….

Comme la lumière a son firmament, (rires). Ce auquel vous faites allusion est parti d’une restructuration opérée au sein du parti, suite à la redynamisation du mouvement des femmes qui a porté a sa tête une de nos valeureuses combattantes, la responsable départementale de Guediawaye, Mme Dia .En attendant que certaines régions soient d’accord sur le choix de femmes qui doivent venir, nous avons aussi monté le mouvement des jeunes. Ce sont ces restructurations qui ont un peu porte préjudice au parti car elles nous ont empêchés d’aller aux locales comme souhaité .Nous avions décliné a l’époque des alliances et sommes, par exemple, partis seuls a Khombole. Dans les autres contrées nous avons laissé la base. C’est suite à tout cela que nous avons tenu un conseil national des femmes et elles ont expliqué ce besoin et cette nécessité de nous positionner. Nous avions lors de ce conseil des invites d’honneur dont Maître El Hadji Diouf et la question de la fusion avec son parti, le PTP s’est posée. Maître El Hadji Diouf est un ami, nous avons énormément de convergences et nous nous sommes penchés sur la question parce qu’il est une personnalité crédible et autorisée dans la région de Kaolack, Donc c’est un honneur est un plaisir aujourd’hui de cheminer avec lui. Mais les militants ont aussi demandé que l’on explore la voie de Benno Siggil Sénégal parce que nous avions évolué, au début des assises nationales a leurs côtés . Il l y a eu aussi les élections municipales qui ont démontré qu’une frange importante de la population adhérait a notre cause, a ses recommandations et conclusions. Donc j’ai eu mandat de mon bureau politique pour explorer la totalité des alliances utiles dont celle avec Macky Sall, Landing Savane et bientôt peut être Robert Sagna mais ensuite rencontrer ce cadre formel qu’est Benno et ses principaux dirigeants. Pour des raisons de calendrier je n’ai pas encore pu le faire mais avec les vacances qui s’annoncent je pense que cela va se faire. Et j’ai eu à rencontrer le Président Amadou Mactar Mbow pendant deux bonnes heures. Donc notre parti évolue et continuera d’évoluer. Npus avons un impact certain à Kolda et à Sédhiou mais t nous avons à coeur de dynamiser le parti a Kaffrine ou l’ancien président de notre fédération est décédé. Nous envisageons dans les six mois à venir de nous restructurer dans la région de Dakar et de mettre des structures crédibles car vous le savez cette ville constitue40 a 50% de l’électorat du Sénégal et nous nous préparons pour 2012.

LA MORT DE LA FILIERE ARACHIDIERE EST PREVISIBLE

Quel est votre sentiment sur la situation du monde paysan ?

Il faut d’abord reconnaître que les problèmes de la campagne agricole se posent de façon récurrente depuis des lustres au Sénégal .Aujourd’hui, on peine a reconstituer le capital semencier qui tournait, à l’époque, autour de 200 000 tonnes. .Aujourd’hui, on peine a réaliser 30.000 tonnes aussi bien sur les engrais que sur les intrants c’’est désolant. Aujourd’hui la mort de la filière arachide est prévisible alors qu’elle concerne 95% du monde paysan. Cela pose problème, surtout que l’on n’en a pas discuté avec les concernes au préalable il se pose donc un problème de restructuration, de dialogue avec tous les représentants dont le CNCR qui est incontournable dans tout dialogue aujourd’hui avec le monde rural..

L’autre chose à déplorer c’est que aujourd’hui il a un problème dans les régions de Kaffrine ou des militants sont restés sur leur faim car ils n’ont pas reçus 5 kilogrammes de niébés ou d’arachides alors que la région est réputée être le bassin arachidier du pays. Donc la question des semences certifiées pose problème. Ensuite, même s’ils veulent acheter,ils auront toute les peines du monde pour avoir des graines de bonnes qualités. Donc sans les conditions optimales les difficultés se poseront. La question de l’arachide aurait pu, si elle avait été bien gérée régler les problèmes de la baisse des recettes budgétaires parce que le fait de donner une valeur ajouté à l’arachide nous aurait permis de lutter durablement contre le déficit de la balance publique. Pour contrer tous cela le Président de la République a décliné un programme dénommé Goana, salué au départ, mais ce qu’on attendait c’est que l’idée soit donnée aux experts et aux paysans pour qu’ils se l’approprient. Ce qui se passe aujourd’hui c’est qu’on ne peut pas parler d’agriculture sans impliquer Oumar Khassimou Dia ou Robert Sagna bien qu’ils ne soient pas du parti au pouvoir, des gens qui ont une réputation dans ce secteur et à même de trouver des solutions idoines. Mais on voit plutôt un ministère qui se charge de syndiquer le monde paysan alors que ce n’est pas de cela qu’on a besoin. Nous avons déjà le CNCR et c’est suffisant..
Pour en venir a Mbane c’est attristant. Moi,j’avais dit qu’en expulser les citadins que nous sommes n’était pas une chose aisée. Je pars d’un fait, c’est la loi sur le domaine national qui régit la totalité des politiques foncières au Sénégal. Quand une terre vous est affectée et que vous ne pouvez pas la développer en deux ou trois ans, libre a cette communauté rurale de la donner a une autre personne, mais le problème qui heurte les populations c’est que l’on puisse donner a des » paysans du dimanche » des milliers d’hectares de terres sur une superficie qui a des limites territoriales .Il est impératif que l’on puisse faire un bon cocktail, donner au nationaux des terres pour que l’on puisse atteindre l’autosuffisance alimentaire. Mais si l’on veut faire de la spéculation foncière c’est la que cela heurte..
Donc il faut que le président réagisse pour que l’on règle efficacement le problème de mbane et que l’on redistribue équitablement les terres de Mbane.

LE VERITABLE PROBLEME C’EST CELUI DE LA CREATION DE RICHESSES

Et sur le plan social avec cette hausse constante de l’électricité ?

Comme le dit le dicton, » a l’impossible nul n’est tenu » et il se trouve que même si dans une radio un invité a dit que le prix du baril de pétrole était en deçà a la même époque l’année dernière les gouvernants devaient s’y préparer et avoir une préoccupation a court moyen ou long terme. D’un point de vue point personnel, je pense que le baril atteindra d’ici décembre les 100dollards et qu’il faut, dés lors anticiper tout cela si l’on veut restructurer la SENELEC et la mettre sur de bons rails. On me dira aujourd’hui que diminuer le budget de fonctionnement avec la loi rectificative des finances nous aurait permit de donner 20 milliards a la SENELEC, c’est pour cela qu’il faut voir d’un autre coté,
L’augmentation en soi n’est pas ce qui pose problème, mais plutôt celui du chômage qui concerne prés de 100.000 jeunes et interpelle sur la créations des richesses. On doit pouvoir permettre aux sénégalais de créer de la richesse et partant un pouvoir d’achat donc de pouvoir faire face a leurs dépenses. IL y aussi un problème, au niveau de l’état avec le ministre des l’économie qu est venu nous voir a l’assemblée pour nous dire qu’il a un déficit de 139 milliard de francs CFA ; ce dont je doute car il s’agit plutôt d’environ 300 milliards de déficit. Tout le monde constate que les importations ont diminué de façon drastique et la conséquence c’est que les entreprises peinent a vendre a cause du manque de pouvoir d’achat .J’avais dit au ministre qu’il n’y avait plus de politique de relance, on ne relance ni par la consommation ni par les investissements et c’est cela qui nous crée des problèmes.Donc pour revenir concrètement a la question des 8% ; j’e suis désolé mais ils peuvent combler le déficit de la SENELEC ailleurs en diminuant les dépenses de fonctionnement parce que sur le tableau des opérations c’est au niveau des investissements que cela pose problème. il y a une coupe sombre d’au moins 170 milliards de francs CFA dans le secteur éducatif, de la santé de l’éducation et les infrastructures au détriment aujourd’hui de la croissance. Et les faits nous ont donné raison sur le ministre qui nous avait parlé de croissance de 3%.Je lui avais dit que cela m’étonnerait qu’on puisse l’atteindre parce que toutes les entreprises sont en difficultés pour ne pas dire en faillite. Le responsable du DSRP a reconnu, après le FMI, que l’on peinera à disposer de 1% de croissance. Moi ; je dis tout simplement que sur l’année 2009 on risque d’avoir une croissance négative. Donc, la
moralité est que la mal gouvernance, l’incohérence nous mènent dans une impasse

Et les inondations ?

Je disais à ce sujet que Sitor parlait à tort (rires.. .) parce que lorsqu’un état va jusqu’à se
renvoyer la balle avec un de ses démembrements, une collectivité,. Je trouve que c’est extrêmement grave. On ne peut pas ne pas se souvenir de ce qui s’est passé il y a 2 deux ans, le président de la République avait jugé utile de revenir sur les législatives parce qu’il y avait eu les inondations, d’où le plan jaxaay qui, prouve nettement que c’était de la responsabilité de l’Etat. Mais quand aujourd’hui une frange de la population a de la peine, de voir l’enfant se noyer en mer, on n’ a pas besoin de demander à son père d’aller le sauver. Nimporte qui doit le faire. C’est ce que l’on attend d’un Etat Mais ils font de la politique politicienne. En prenant au mot le président du conseil régional de Dakar qui a fait une sortie déplacée en parlant d’aller régler ses problèmes, il faut lui signaler qu’un conseil régional n’a pas les moyens de le faire et tout le monde le sait.. Nous demandons donc à l’Etat de revenir à de meilleurs sentiments et j’ai ouïe dire la semaine passée que le président de la république comptait le faire. J’espère qu’il prendra en charge toutes les collectivités locales toutes tendances confondues et réglera le problème des inondations.

Quel est votre sentiment sur cette affaire de l’Anoci?

C’est un problème d’argent public, il faut donc des gardes fous, c'est à dire être édifié sur les chiffres, la faisabilité de la totalité des oeuvres réalisés. Nous avons besoin d’un cabinet international pour l’audit ou, à défaut, que l’on donne la possibilité à la cour des comptes, d’éplucher ces comptes. Je viens d’écouter quelqu’un qui a été ministre des finances, président de l’UEMOA, en l’occurrence Moussa Touté qui est censé savoir ce qu’il dit. En parlant du bateau Muisca koué à 8 milliards pour la Conférence islamique par l’Anoci, il nous a appris qu’une semaine de croisière , je dis bien de croisière, pas le bateau à quai, pour 1750 personnes revenait normalement à 600 millions CFA. D’où un problème. Quand on me parle de 83 ou 85 milliards Cfa sur les trois principaux chantiers de l’Anoci où il était plus question d’extension que d’autre chose, c’est très grave. Car cela veut dire que le kilomètre de route goudronnée a coûté plus de un milliard F CFA, Et vous imaginerez mon indignation, moi qui ’ai été, quelque part, a la base des dénonciation des chantiers de Thiès parce que j’étais outré que l’on me dise qu’une voie de contournement Nord de10 kilomètres avait couté presque six cent millions le kilomètre . Il y a beaucoup de bruits et de confusions.et pour nous permettre de connaître la vérité il est même de la responsabilité des autorités de l’ANOCI de jouer la carte de la transparence si c’est une structure libre et crédible. La Cour comptes est outillée pour faire ce travail. on devrait aujourd’hui entendre Karim Wade dans le cadre d’une plénière avec des documents remis bien à l’avance afin que les députés puissent, en connaissance de cause, intérroger le Ministre d’Etat qu’est Karim Wade. Plutôt que de rester sur leur faim comme cela a été le cas. A mon avis , cela relevait plus d’une théâtralisation que d’autre chose et le président du groupe parlementaire et son président ont tout faux, eux qui étaient à la base de tout cela.

DES ENQUETES A DILIGENTER SUR LE FONCIER DE L’AEROPORT ET DE LA FOIRE

Quel est votre sentiment sur l’Assemblée nationale ? Est‐ce que vous pensez que les députés jouent leurs rôles ?

Je pense qu’il y a aujourd’hui une quinzaine de députés constitue de notre groupe
parlementaire et des non inscrits qui ont à coeur de respecter leur serment. Ils savent que leur fonction n’est pas une sinécure mais plutôt un sacerdoce car nous sommes a l’Assemblée nationale pour défendre les intérêts du peuple. C’est ce qui m’a amené, pour ma part, à déposer une proposition de loi a l’Assemblée nationale pour réguler et rendre crédible aujourd’hui la fonction des élus locaux et des ministres en déclarant leur patrimoine au début de leur mandat comme a la fin, cela au niveau de plusieurs juridictions qui vont auditionner le député

Nous pensons aussi avec l’imam Mbaye Niang à une proposition de commission d’enquête sur le scandale foncier de l’aéroport de Dakar, la Foire de Dakar entre autres encore. Il n’est pas normal que des gens qui étaient en sandales en 2000 se retrouvent, comme par magie, avec des 8/8 aujourd’hui et d’énormes comptes Bancaires que rien ne justifie. Il y a problème.

Il faut aussi noter, du côté de l’Assemblée Nationale, la volonté politique du nouveau président de l’assemblée nationale de trouver des solutions pour que les députés puissent travailler dans de bonnes conditions. C’est ainsi que nous allons être dotés d’assistants parlementaires parce que nous ne pouvons pas faire tout le travail,seuls. On nous a dotés, aujourd’hui, d’ordinateurs c’est un pas.

Mais d’un autre coté, une majorité composée de gens qui pensent plus a l’invective qu’à autre chose, n’a pas sa place a l’Assemblée nationale. Je pense d’ailleurs que ceux qui disent qu’on doit dissoudre l’Assemblée nationale ont raison car elle compte aujourd’hui, en son sein, des gens qui s’arrogent de multiples droits alors qu’on peut s’interroger sur leur légitimité vu qu’ils ont été battus à plate couture lors des élections.

Quel est, pour terminer, le message que vous adressez aux sénégalais ?

Je les exhorte d’abord a ne pas se décourager. La politique est une activité très noble, le prophète lui (PSL) même a été le premier a poser un acte politique en régissant les règles qui devaient permettre aux populations de Médine de vivre en harmonie. Donc, je dis aux sénégalais de ne pas désespérer, de savoir faire la part des choses, distinguer le vrai de l’ivraie.

il y a des citoyens sincères qui veulent servir et non se servir. Nous avons pris l’engagement, pour notre part, d’aider à redresser tout ce qui a été spolié et cela dans l’intérêt des populations. Les échéances de 2012 pointent à l’horizon et nous aurons l’avantage de la crédibilité au service d’un bon programme.Il faudra compter avec une nouvelle génération de politiciens.

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