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Face à la pénurie d’eau, Y en a marre alerte: «Dafa Doy ! Il faut que ça s’arrête !»

La pénurie du liquide vital ne laisse pas indifférent le mouvement Y en a marre. Par la voix de son coordonnateur, Fadel Barro, le mouvement a dénoncé la situation alarmante et compte, avec ses partenaires, apporter des solutions. C’était à l’occasion de la conférence de presse, en prélude de l’Université populaire de l’engagement citoyen prévue à Dakar, la semaine prochaine.


Rédigé par leral.net le Samedi 21 Juillet 2018 à 13:32 | | 0 commentaire(s)|

«Dafa Doy ! Il faut que ça s’arrête !», c’est le cri de cœur du mouvement Y en a marre face à la pénurie d’eau qui sévit depuis quelques mois dans la capitale sénégalaise. Fadel Barro et Cie en ont profité pour rebaptiser le Plan Sénégal émergent (Pse) tant chanté par le Président Macky Sall. Selon eux, PSE est devenu «Pays sans Eau».

Après avoir marqué son indignation concernant cette pénurie d’eau, ils ont invité les autorités à trouver les solutions les plus urgentes. En attendant, le mouvement Y en a marre ne compte pas rester insensible face à cette situation. Fadel Barro d’annoncer un plan de sortie de crise qui serait en cours.

Université populaire de l’engagement citoyen

Le coordonnateur du mouvement Y en a marre s’est également prononcé sur la question de l’électricité. Fadel Barro qui a salué la sortie du syndicat de la Senelec, met en garde les autorités : «que personne ne vienne nous dire demain, s’il y a délestages, que c’est à cause d’une machine en panne». C’était à l’occasion d’une conférence de presse en prélude de l’Université populaire de l’engagement citoyen, dont Dakar abritera la première édition. Ce sera pour une durée de quatre jours à partir du 23 juillet. Cette université populaire se veut un espace de débats et de réflexions entre différents activistes indépendants, membres engagés de mouvements citoyens, intellectuels, artistes et autres acteurs citoyens de l’Afrique et du monde», a expliqué Fadel Barro.

Selon les organisateurs de l’Université populaire de l’engagement citoyen (UPEC), le mouvement social africain connaît ces dernières années, une effervescence. Au-delà des revendications institutionnelles, les mouvements sociaux se forment et cristallisent les énergies des citoyens autour de questions sociales, citoyennes, environnementales et culturelles.





Les Echos