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Fête de Tabaski: La concurrence casse le prix des tissus

Effervescence dans les marchés. A quelques jours de la fête de Tabaski, c’est la ruée vers les lieux de commerce. Composés majoritairement de femmes, ces clients se bousculent pour se procurer des denrées, des tissus ou autres articles pour passer une belle fête d’Aïd-el-Kebir. Les produits les plus disputés sont entre autres, les tissus comme le «Ganila», le basin («dieznère», «rafetna», «Soda mama») et ceux, le plus souvent, à des prix hors concurrence.


Rédigé par leral.net le Mercredi 25 Novembre 2009 à 00:59 | | 0 commentaire(s)|

Fête de Tabaski: La concurrence casse le prix des tissus
Quelques jours de la fête d’Aïd-el-Kebir communément appelé «Tabaski» au Sénégal, l’ambiance des fêtes ne fait pas défaut dans les marchés à l’image des années passées. En effet, les cris, la musique, et le brouhaha ne facilitent certes pas la circulation mais attirent à bout de champs les femmes qui se bousculent sur les étales pour décrocher à bon prix un ou deux tissus différents. Cependant l’époque des marchandages semble être révolue. Les tissus sont bazardés dans les marchés, à des prix excessivement bas. En cette période de fête, les femmes sénégalaises ne se le font pas prier deux fois. Surtout que les tissus haut de gamme qui étaient intouchables (dieznère, Ganila) sont devenus très accessibles. Vive les nouveaux tarifs!
Une foule inonde grouille les marchés populaires réputés à bon prix et dont les belles étoffes sont à la portée de toutes les couches sociales. Le marché «Grand Yoff» de Dakar en est une preuve. Ce «Jaba» ne désemplit pas de monde surtout au niveau du coin des tissus où la concurrence entre les vendeurs rend l’atmosphère très euphorique.
Ibrahima Fall, vendeur de tissus, trouvé dans ce marché, d’expliquer les raisons: «c’est en cette période de fête que nous pouvons en profiter pour écouler tous nos marchandises surtout les tissus. Car presque chaque fête il y a des nouveautés qui sortent et les anciens perdent leurs valeurs» a-t-il soutenu. Sur la même lancée, Cheikh Thioune, un autre vendeur ajoute: «nous n’avons que cette période pour vendre nos marchandises et chercher d’autres qui sont à la mode».
Ainsi les «contres Ganila» (tissus qui étaient en vogue durant la fête de Korité), les basins, entre autres sont à la portée de tout le monde. De 300 à 1000 Fcfa le mètre, il y en a pour toutes les bourses. Pour Madame Sylla, une cliente trouvé en train de marchander, ces prix sont raisonnable, «c’est normal qu’il soit à la portée de tout le monde, car les matériels ne manquent pas au Sénégal, c’est l’argent qui fait défaut».

Absa Ndong pressafrik.com

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