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Fêtes de fin d’année / Moment propice pour les jeunes filles: Elles collectionnent et déplument les hommes !


Rédigé par leral.net le Samedi 25 Décembre 2021 à 14:59 | | 1 commentaire(s)|

Fêtes de fin d’année / Moment propice pour les jeunes filles: Elles collectionnent et déplument les hommes !
A quelques jours du nouvel an, les fêtes de fin d’année sont au cœur des débats. Les préparatifs vont bon train et c’est une occasion rêvée pour des jeunes filles, de déplumer des hommes pour se saper et clôturer en beauté l’année. Vêtements chics, chaussures, sacs, coiffures et accessoires, tout y passe. Pour satisfaire ce fort désir, la plupart des filles célibataires ont recours à la collection d’hommes pendant les fêtes, surtout celles de fin d’année, dans l’unique but de bien se saper.

Dès lors, informe "Sud Quotidien", elles multiplient les (nouvelles) conquêtes, collectionnent des hommes à qui elles vont demander, chacun, une somme conséquente pour se faire belles. Ces derniers exaucent les «caprices» de leurs soi-disant copines. Aïssatou Laye Ndiaye qui frôle la trentaine et toujours pas mariée, ne compte que sur ses hommes collectionnés, pour être au top, pour ces fêtes de fin d’année.

«Quand on ne travaille pas ou qu’on a un salaire qui ne couvre même pas les besoins familiaux, on s’adonne à ce jeu de soutirer de l’argent (à des hommes), dans le but d’être bien habillée et bien coiffée le jour de la fête de fin d’année. Moi, quand ce genre de fêtes se présente, je n’aime pas avoir affaire avec des jeunes hommes, car ils sont trop rusés. Mais plutôt les vieux», en ce sens, dit-elle, qu’«ils n’ont pas de problème et ils sont faciles à berner. J’ai déjà obtenu 75.000 FCfa de l’un et il me reste l’autre qui m’a promis dans la semaine. Pour s’en sortir le jour des fêtes, il suffit juste de jouer à la malade ou à être en deuil,», explique-t-elle.

Avant de continuer : «parfois même, tu n’as pas besoin de tout ce prétexte car le jour-j, les vieux sont obligés de passer la fêtes chez eux pour ne pas éveiller de soupçons», confie-t-elle. Selon une autre jeune fille qui a requis l’anonymat, elle ne recule devant rien, quitte à y laisse sa peau. Elle collectionne les hommes à l’occasion des fêtes, même si elle en a un qu’elle dit aimer et avec qui elle passe les fêtes.

«On ne peut pas tout obtenir de nos parents ou d’un seul mec. Donc, nous sommes obligées de jouer à un double jeu pour avoir le nécessaire. Les cheveux naturels coûtent cher, les chaussures et les vêtements, n’en parlons pas. Je le fais juste à l’occasion des fêtes ; mais, après cela, je me retire comme si de rien n’était», lâche-t-elle.

Des jeunes garçons rendent le coup au prix fort

Toutefois, il n’y a pas uniquement les filles qui collectionnent et déplument les hommes lors des fêtes. Des jeunes garçons aussi font pareil. Ils soutirent de l’argent aux copines riches, qualifiées de remplaçantes, pour aller l’offrir à d’autres, les titulaires. Et, le jour de la fête, ils sont injoignables.

Sous le couvert de l’anonymat, ce jeune homme dit ainsi rendre coup pour un autre. «Les filles nous prennent pour des cons alors que nous savons tout ce qu’elles font. C’est pour cela que nous aussi, nous faisons pareil. Il faut savoir rendre le coup par un autre plus fort. A l’approche des fêtes, je me fais passer pour quelqu’un qui a les poches vides. Je me plains souvent de ne pas avoir quoi porter le jour-j. Et en faisant ça, mes copines me financent, car elles m’aiment. Et une fois l’objectif atteint, je leur pose au lapin et sors avec celle que j’aime», fait-il savoir.

Conséquences imprévues ou le revers de la médaille

Ce jeu dangereux n’est pas sans conséquence. Khady Traoré nous raconte sa mésaventure, qu’elle n’est pas prête à oublier de sitôt. «En 2016, lors des fêtes, je travaillais comme domestique et je ne voulais pas utiliser mon salaire pour les préparatifs ; donc je suis entrée dans la danse. J’avais déjà un copain que j’aimais ; mais il me fallait en avoir deux autres qui ont les poches ‘’lourdes’’. J’ai demandé à chacun une somme de 70.000 FCfa que j’ai reçue. Le jour de la fête, quand ils m’ont appelé, j’ai inventé un voyage imprévu à Thiès. L’un avait été compréhensif. Mais l’autre doutait de quelque chose. Vers minuit, il s’est pointé chez moi et en sortant, j’ai reçu la gifle du siècle. Et le gars m’a humiliée devant tous mes voisins, qui ont été alertés par mes cris», narre-t-elle.

Mais pour elle, c’en est fini; elle ne s’adonne plus à ce genre de jeux car, dit-elle, «tout ce qu’ils te donnent, ils le reprennent et peu importe la manière».

Ndèye Fatou Kébé