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Fiara 2017: Papa Abdoulaye Seck salue les avancées significatives de l’agriculture


Rédigé par leral.net le Jeudi 13 Avril 2017 à 09:01 | | 0 commentaire(s)|

Le ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural, Papa Abdoulaye Seck, a visité, hier, la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara) où le riz tient la vedette.

Le riz est le produit phare de la 18e Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara) ouverte depuis le 29 mars et qui se poursuit jusqu’au 16 avril. Preuve qu’il y tient le haut du pavé, un espace où trône une enseigne géante à l’effigie « Riz du Sénégal », lui est entièrement dédiée. L’alignement des stands de riz bien achalandés commence, dès l’entrée de la Foire et se prolonge sur plus de 100 mètres à l’intérieur. Ici, le client a le choix entre le riz de la Vallée, de Kaffrine ou du Sud du Sénégal qui se décline en une multitude de variétés et de marques.

La présence en force du riz local n’est pas fortuite. La qualité du produit a été améliorée, celle de l’emballage aussi. C’est ce qui explique que le riz local est de plus en plus prisé par les Sénégalais. A cinq jours de la fin de la Fiara, plus de 500 tonnes de riz ont été commercialisées sur les 720 tonnes qui avaient été acheminées, a déclaré Korka Diaw, l’une des plus grandes productrices de riz au Sénégal, devant le ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural qui a visité, ce mardi après-midi, les stands. Sur ces 720 tonnes, les 500 tonnes sont du riz brisé, a ajouté la dame.

Devant chaque stand, en spécialiste, le ministre plonge la main dans les sacs entrouverts, tâte les grains de riz avant d’encourager les producteurs. Le fait de voir que les zones de culture du riz se diversifient, ne laisse pas insensible le ministre. « Cela prouve que le riz n’est plus l’affaire d’une partie du territoire nationale mais il concerne toutes les zones agro-écologiques de notre pays. C’est dire que nous sommes dans une dynamique soutenue d’étalement de la production dans l’espace. Et cela vient confirmer la justesse de l’orientation stratégique définie par le chef de l’État », s’est-il félicité. Dans la même veine, il a assuré que le gouvernement fera « absolument » tout pour créer les conditions optimales permettant d’atteindre l’autosuffisance en riz cette année. « Aujourd’hui, le riz n’est plus un secret pour toutes les régions du Sénégal, c’est une marche vers l’autosuffisance qui s’amorce », a-t-il dit.

Dynamique soutenue d’étalement
Après les stands de riz, le ministre s’est rendu dans le grand pavillon où cohabite une diversité de produits allant de l’horticulture, à l’élevage en passant par les produits céréaliers transformés, les fruits et légumes transformés. A côté de ces produits, différents projets et programmes agricoles, en plus de quelques institutions s’activant dans le domaine de l’agriculture, exposent leurs offres et savoir-faire.
 
Le président de la Commission d’organisation de la Fiara, Boubacar Cissé, a profité de la présence du ministre pour lui faire part de leur intention d’organiser, l’année prochaine, une Fiara entièrement sénégambienne. « Elle se tiendra quelques jours avant l’ouverture de la 19e édition de la Fiara. Par cet acte, nous voulons consolider les jalons posés par le chef de l’État Macky Sall et partager, avec nos frères gambiens, toute l’expertise sénégalaise en agriculture », a-t-il expliqué.

Le Dr Papa Abdoulaye Seck a apprécié cette initiative qui ne fera que renforcer le caractère sous-régional de la Fiara car, a-t-il rappelé, « cette manifestation est devenue un outil d’intégration régionale en agriculture ». C’est pourquoi, a ajouté le ministre, « le gouvernement fera tout pour appuyer cet outil majeur d’intégration régionale ».
 

Cela dit, le Dr Papa Abdoulaye Seck a réitéré l’engagement du gouvernement de construire, avec l’ensemble des acteurs, une agriculture forte. « Nous sommes dans une dynamique de complicité naturelle avec l’ensemble des acteurs et c’est cela qui permettra une lecture partagée en vue d’une parcellisation des responsabilités pour que chaque acteur joue sa partition pour aller de l’avant », a-t-il laissé entendre. Avant de se féliciter des « avancées significatives » au quotidien du secteur de l’agriculture et celui de l’élevage.

Elhadji Ibrahima THIAM