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Fillette de 5 ans, morte noyée à la piscine de l’Olympique: le maître nageur risque...

L’affaire Khadidiatou Dieng, du nom de la fillette de 5ans, morte noyée à la piscine de l’Olympique Club de Dakar, le 3 septembre dernier, a été débattue devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, hier jeudi. Poursuivi pour homicide involontaire, le maitre-nageur, Birahim Fall risque deux ans d’emprisonnement, dont trois mois ferme. Il sera édifié sur son sort le 23 septembre prochain.


Rédigé par leral.net le Vendredi 17 Septembre 2021 à 20:10 | | 0 commentaire(s)|

Arrêté suite au décès par noyade de Khadidiatou Dieng à la piscine de l’Olympique Club de Dakar, sur la Corniche-Ouest, Birahim Fall a été attrait hier jeudi, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Le maître-nageur qui a contesté le chef d’homicide involontaire, est revenu sur les circonstances de la mort tragique de la victime, âgée de 5 ans. «Ce jour là, il y avait beaucoup de monde. Toutes les 5 minutes, on faisait la ronde. C’est ainsi qu’un maître-nageur a découvert le corps de l’enfant dans la piscine réservée aux adultes», a regretté le prévenu. Avant de renchérir : «On est trois maîtres-nageurs. Plusieurs fois, on a ramené l’enfant dans le bassin qui est réservé à ceux de son âge. On a même demandé à ses accompagnateurs de la surveiller, car il y a certains parents qui ne veulent pas qu’on touche à leurs enfants. Au niveau de mon poste de contrôle, je ne peux pas voir les enfants. Le bassin se trouve derrière moi », s’est-il dédouané.

Prenant la parole, le Directeur de la structure a laissé entendre que les maîtres nageurs surveillent tout le monde. «On demande aussi à chaque accompagnateur de surveiller les enfants. Il y a des parties pour adultes et celles réservées aux enfants », précise-t-il.

Entendues à titre de témoins, les sœurs jumelles ont confié avoir laissé la défunte au petit bassin. «De temps en temps, on allait la voir. Les maîtres-nageurs nous ont interdit de rester là-bas sous prétexte que c’est réservé aux enfants », déplorent-elles.

Le conseil de la partie civile a estimé que l’homicide involontaire est consommé, car il y a eu négligence et imprudence. «Le couple y a perdu son unique enfant. En plein deuil, ils envoient des intermédiaires pour leur proposer la somme de 5 millions FCFA. C’est ce qui a outré la famille de la fillette », dénonce la robe noire qui a réclamé 100 millions FCFA, à titre de réparation.

Estimant que les faits sont constants, le parquet a requis deux ans d’emprisonnement, dont trois mois ferme contre le prévenu.

Prenant son contrepied, Me Arona Bass et Cie ont plaidé la relaxe. Après avoir écouté les différentes parties, le président du tribunal a fixé son délibéré au 23 septembre prochain.
Rewmi

Ndèye Fatou Kébé