Où sont passés les 37 milliards restants du Plan « Jaxaay » ? C'est la principale interrogation que formule le Parti de l'indépendance et du travail (Pit) dirigé par Amath Dansokho, qui estime que seuls 15 sur les 52 milliards prévus ont été dégagés.
Les inondations causées dans la banlieue de Dakar par les fortes pluies qui se sont abattues ces derniers jours ont inspiré le Parti de l'indépendance et du travail (Pit), pour s'interroger sur l'utilisation des 52 milliards du Plan « Jaxaay » conçu pour reloger les sinistrés de 2006. Face aux inondations récurrentes de la région de Dakar, le parti dirigé par Amath Dansokho émet des doutes sur les réalisations et les dépenses effectuées pour ce plan « Jaxaay. »
Selon le secrétariat du comité central du Pit qui s'est réuni le 07 septembre dernier, sur les 3000 logements prévus sur le site de Keur Massar, seuls 1600 logements ont été effectivement édifiés dont une bonne partie est aujourd'hui sous les eaux. Mieux, les camarades de Dansokho soulignent que la « valeur de ces maisons est d'environ 15 milliards». Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, le Pit révèle qu' « en dehors de quelques bassins de rétention à Pikine et Guédiawaye, qui ont plutôt compliqué la situation, personne ne sait à quelle utilisation sont réellement allés les 37 milliards restants ».
Par ailleurs, la source fait constater qu'une « très large part du marché de construction a été attribuée à la clientèle du Pds en lieu et place des promoteurs professionnels du secteur du bâtiment». Résultat des courses: le site du plan « Jaxaay », selon le Pit, est « actuellement un haut lieu de spéculation financière sans retenue au détriment des sinistrés». C'est pourquoi, le Secrétariat du comité central de ce Parti considère que ce « monstrueux détournement ne doit pas rester impuni». Par rapport à la visite du Chef du gouvernement, M. Hadjibou Soumaré, sur les zones inondées, le Pit parle de « promenade qui ne doit tromper personne».
Du reste, à en croire ce parti politique membre du Front siggil Senegaal, « les clameurs hostiles que le Premier ministre a essuyées tout le long de son parcours ont clairement démontré la condamnation sans appel de l'irresponsabilité du pouvoir». Toutefois, tout en prenant « la pleine mesure du caractère de catastrophe naturelle » de ces inondations, la formation dirigée par l'ancien maire de Kédougou relève les « responsabilités écrasantes du gouvernement en la circonstance».
D'après elle, « en huit ans de gestion du pays, alors qu'Abdoulaye Wade avait fait des promesses tonitruantes d'éradication du phénomène des inondations, il n'a rien fait de sérieux pour initier une véritable politique d'assainissement». Pour éradiquer définitivement le phénomène des inondations dans notre capitale, le Pit prône la mise en œuvre d'une véritable loi de programmation en matière d'assainissement.
À cet effet, il invite les populations à exiger la définition de cette Loi de programmation d'urgence pour l'assainissement, le drainage correct et durable des eaux de pluies. Selon le Pit, cette loi doit figurer impérativement dans la prochaine loi des finances. Sous ce rapport, le Parti de Dansokho appelle à la constitution dans toutes les zones d'inondation récurrente - notamment à Dakar, Pikine Guédiawaye Rufique- de comités pour exiger l'adoption d'une telle mesure.
SOURCE LE MATIN
Les inondations causées dans la banlieue de Dakar par les fortes pluies qui se sont abattues ces derniers jours ont inspiré le Parti de l'indépendance et du travail (Pit), pour s'interroger sur l'utilisation des 52 milliards du Plan « Jaxaay » conçu pour reloger les sinistrés de 2006. Face aux inondations récurrentes de la région de Dakar, le parti dirigé par Amath Dansokho émet des doutes sur les réalisations et les dépenses effectuées pour ce plan « Jaxaay. »
Selon le secrétariat du comité central du Pit qui s'est réuni le 07 septembre dernier, sur les 3000 logements prévus sur le site de Keur Massar, seuls 1600 logements ont été effectivement édifiés dont une bonne partie est aujourd'hui sous les eaux. Mieux, les camarades de Dansokho soulignent que la « valeur de ces maisons est d'environ 15 milliards». Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, le Pit révèle qu' « en dehors de quelques bassins de rétention à Pikine et Guédiawaye, qui ont plutôt compliqué la situation, personne ne sait à quelle utilisation sont réellement allés les 37 milliards restants ».
Par ailleurs, la source fait constater qu'une « très large part du marché de construction a été attribuée à la clientèle du Pds en lieu et place des promoteurs professionnels du secteur du bâtiment». Résultat des courses: le site du plan « Jaxaay », selon le Pit, est « actuellement un haut lieu de spéculation financière sans retenue au détriment des sinistrés». C'est pourquoi, le Secrétariat du comité central de ce Parti considère que ce « monstrueux détournement ne doit pas rester impuni». Par rapport à la visite du Chef du gouvernement, M. Hadjibou Soumaré, sur les zones inondées, le Pit parle de « promenade qui ne doit tromper personne».
Du reste, à en croire ce parti politique membre du Front siggil Senegaal, « les clameurs hostiles que le Premier ministre a essuyées tout le long de son parcours ont clairement démontré la condamnation sans appel de l'irresponsabilité du pouvoir». Toutefois, tout en prenant « la pleine mesure du caractère de catastrophe naturelle » de ces inondations, la formation dirigée par l'ancien maire de Kédougou relève les « responsabilités écrasantes du gouvernement en la circonstance».
D'après elle, « en huit ans de gestion du pays, alors qu'Abdoulaye Wade avait fait des promesses tonitruantes d'éradication du phénomène des inondations, il n'a rien fait de sérieux pour initier une véritable politique d'assainissement». Pour éradiquer définitivement le phénomène des inondations dans notre capitale, le Pit prône la mise en œuvre d'une véritable loi de programmation en matière d'assainissement.
À cet effet, il invite les populations à exiger la définition de cette Loi de programmation d'urgence pour l'assainissement, le drainage correct et durable des eaux de pluies. Selon le Pit, cette loi doit figurer impérativement dans la prochaine loi des finances. Sous ce rapport, le Parti de Dansokho appelle à la constitution dans toutes les zones d'inondation récurrente - notamment à Dakar, Pikine Guédiawaye Rufique- de comités pour exiger l'adoption d'une telle mesure.
SOURCE LE MATIN
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