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Financement des femmes et des jeunes : la DER s’ouvre aussi aux Sénégalais de la Diaspora :

La Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (Der/FJ) a lancé, Mardi, dans le cadre de la Semaine mondiale de l’entreprenariat, un fonds annuel de 3 milliards F CFA pour soutenir les Sénégalais de la diaspora. Un partenariat a été, à cet effet, signé entre la Der et le Secrétariat d’Etat en charge des Sénégalais de l’extérieur.


Rédigé par leral.net le Jeudi 11 Novembre 2021 à 09:16 | | 0 commentaire(s)|

Financement des femmes et des jeunes : la DER s’ouvre aussi aux  Sénégalais de la Diaspora :
La Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (Der/FJ) veut aller au de-là des frontières. La structure dirigée par Pape Amadou Sarr souhaite, en effet, soutenir les Sénégalais de la diaspora, la 15e région du Sénégal. Un partenariat a été à ce propos scellé hier entre la (Der/FJ) et le Secrétariat d’Etat des Sénégalais de l’extérieur. L’objectif est de lancer un fonds de la diaspora d’un montant de 3 milliards F CFA annuellement. Ce qui représente, en gros, d’après le délégué de la Der, 10 % de leur budget annuel.

‘’Dès le début de nos activités, nous avons eu des demandes de nos compatriotes établis à l’étranger, en Afrique d’abord, en Europe, aux Amériques et en Asie, qui souhaitent investir au Sénégal, rentrer, faire du co-financement’’, fait savoir Papa Amadou Sarr. Pour lui, ce fonds va créer des émules, parce que, renseigne-t-il, des partenaires européens sont déjà intéressés à le co-investir. ‘’Notre objectif initial, c’est, dans les cinq années à venir, pouvoir avoir 30 milliards F CFA destinés aux Sénégalais de la diaspora’’, annonce M. Sarr.

Ainsi, les secteurs visés par ce fonds sont ceux qui sont jugés prioritaires par la Der. Il s’agit, entre autres, de l’agriculture, du transport, de l’élevage et de l’économie numérique. Il faut, en outre, indiquer que les initiateurs de ce partenariat souhaitent que les retombées restent dans le pays.

C’est ainsi que les projets qui seront financés, s’exécuteront principalement au Sénégal. ‘’Nous voulons que la richesse reste ici et nous allons faire du co-financement qui peut aller jusqu’à 50 millions F CFA de financements directs. Il s’agira de projets créateurs d’emploi, de richesses afin que la 15e région du Sénégal contribue à la croissance économique de notre pays’’, fait savoir M. Sarr.

Ainsi, pour ce qui est de la répartition, elle se fera en ligne et les premiers inscrits sont privilégiés. Toutefois, indique le délégué général à l’Entreprenariat, il y a déjà des projets au niveau du ministère des Affaires étrangères qui seront d’abord financés avant de s’ouvrir aux autres Sénégalais qui pourront déposer en ligne.

Le secrétaire d’Etat des Sénégalais de l’extérieur explique, pour sa part, qu’il y a une forte demande de la diaspora, malgré l’existence du Fonds d'appui à l'investissement des Sénégalais de l'extérieur (Faise).

‘’Nous avons une diaspora qui est non seulement vaillante, mais qui entreprend et qui veut revenir par la création d’entreprises. J’apprécie le moment choisi qui vient à point nommé. En venant, on avait 500 millions F CFA dans nos caisses et quand nous avons échangé, j’ai apprécié l’engagement direct spontané du délégué général qui a aussi décidé de lever 500 millions F CFA pour financer assez rapidement les quelques projets qui sont déjà dans nos directions’’, s’est réjoui Moise Diégane Sarr.

Ce dernier indique d’ailleurs que la volonté du chef de l’Etat est d’accompagner la diaspora à passer d’une diaspora sociale à celle économique. ‘’Le social, c’est parce que les fonds qui sont envoyés par les compatriotes établis à l’étranger servent à soutenir les familles, à stabiliser les foyers. Notre volonté, c’est de réorienter une partie de ces fonds vers ce que l’on appelle l’investissement productif pour créer de la valeur et de la richesse’’, fait-il savoir.

Il espère ainsi qu’avec ce nouveau fonds, le Faise et la Direction d’appui aux Sénégalais de l’extérieur pourront travailler de manière conjointe et permanente à résorber le gap et définir une procédure qui sera diffusée à l’ensemble des compatriotes en toute impartialité.
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