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Football: Sénégal, toujours pénalisé par l'arbitrage en Afrique

le problème d’arbitrage devient de plus en plus un blocage pour certains pays. A chaque éliminatoire, en Afrique, on conteste une décision arbitrale. L’histoire révèle que le Sénégal fait partie de ces pays qui sont retenus pour la plupart du temps que par les arbitres. Ce samedi encore vers les coups de 13 H au Sénégal, l’histoire s’est répétée, face au Sud Africains. Pourquoi le Sénégal est-il toujours pénalisé ? D’après l’histoire , les arbitres de la CAF (Confédération Africaine de Football) semblent avoir une haine tenace contre l’équipe nationale du Sénégal.


Rédigé par leral.net le Dimanche 13 Novembre 2016 à 11:39 | | 0 commentaire(s)|

L'arbitre émirati Ali Bujsaim avec El Hadji Diouf, lors du match Tunisie-Sénégal lors de la Can 2004.
L'arbitre émirati Ali Bujsaim avec El Hadji Diouf, lors du match Tunisie-Sénégal lors de la Can 2004.
Les lions de la téranga ont encore payé cash un pénalty imaginaire accordé à l’Afrique du Sud, hier, en première période. Cette histoire rocambolesque ne date pas d’aujourd’hui, elle est inhérente à notre parcours en Afrique.

Déjà le 13 mars 1986 au stade International du Caire, l’officiel Jean Fidèle Diramba gâchait par sa partialité manifeste un âpre Côte d’Ivoire -Sénégal (1 -0). Le 7 février 2004 au stade de Rades, la Tunisie, pays organisateur, fut favorisé par un arbitre des Emirats Arabes Unis, Ali Bujsaim, qui avait refusé de siffler une faute manifeste sur El Hadji Ousseynou Diouf.

Un geste qui avait été à l’origine du but de la rencontre. Cette partie fut dailleurs émaillée de violences , et l’arbitre sera escorté par les forces de l’ordre tunisien pour sortir du stade.

Le 7 février 2006 au stade international du Caire, ironie du sort, le Sénégal rencontre de nouveau le pays organisateur qui est l’Égypte. Une fois encore le juge central tranche du coté des pharaons. Un match que nous avons perdu à cause d’un pénalty non sifflé sur Diomansy Camara. Cette faute était commise à la 88e minutes sous les yeux de l’arbitre camerounais Raphaël Evehe Divine. L’histoire se répète toujours sur la polémique des arbitres africains face à de telle injustice.

Hier, le ghanéen Joseph Lamtey a encore récidivé en accordant un pénalty qui n’existe que dans sa tête en faveur des Sud Africains. Pourtant il était suspendu en 2010 par la CAF pour partialité lors de la finale entre l’Espérance de Tunis et l’Al-Ahly du Caire. On se demande si dans ce pays il existe des dirigeants qui sont capables de se battre pour ses injustices.

Quel est le rôle de nos fédéraux ? ne sont ils pas intéressés que par les primes, les voyages en première classe et les hôtels de luxe. Ne peuvent ils pas contester le choix des arbitres susceptibles de corruption. Pourtant le Sénégal est représenté par Badara Mamaya Sene qui fait parti des patrons des instances chargées de l’arbitrage à la CAF.

Source Senenews

la rédaction