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France-Belgique à 18h : une demi-finale de feu

L'équipe de France affronte ce mardi (18h00) la Belgique en demi-finales de la Coupe du monde. Avec la perspective alléchante de disputer une nouvelle finale, douze ans après celle de 2006.


Rédigé par leral.net le Mardi 10 Juillet 2018 à 07:26 | | 0 commentaire(s)|

Connaître à nouveau le frisson d'une finale

À l'aube d'une demi-finale de Coupe du monde, on regarde forcément l'étape suivante, la dernière. C'est le risque auquel les Bleus seront confrontés ce mardi (20h00) face à la Belgique. Il y a deux ans, à l'Euro, les Bleus avaient éliminé l'Allemagne (2-0), championne du monde en titre, au prix d'une remarquable performance collective. Les joueurs de Didier Deschamps devront reproduire la même chose face aux Belges, tout aussi dangereux, voire plus, pour espérer disputer à nouveau la finale d'un Mondial, qui serait la troisième dans l'histoire de l'équipe de France.

 

Victorieuse en 1998 à domicile et battue de la plus cruelle des manières en 2006, aux tirs au but, par l'Italie (1-1, 3 tab à 5), la sélection tricolore s'est à nouveau offert le droit de rêver. Libérée de son objectif du dernier carré et pleine de confiance après ses deux précédents matches (4-3 contre l'Argentine et 2-0 face à l'Uruguay) parfaitement négociés, l'équipe de France se présente dans les meilleures conditions pour aborder ce choc. «Ce sera un très grand match. Il faudra le vivre pleinement et sortir avec le moins de regrets possible, a prévenu le capitaine Hugo Lloris, lundi en conférence de presse, avec le sentiment d'avoir tout donné.»
 

 

Maîtriser les contre-attaques belges

L'une des clés de la rencontre sera la capacité des Bleus à limiter les contre-attaques adverses. C'est dans ces phases de jeu que les Belges ont fait très mal au Brésil (2-1) en quarts de finale et qu'ils se plaisent le plus à évoluer.

 

Avec des joueurs qui adorent prendre les espaces, Raphaël Varane et ses partenaires devront se montrer vigilants dans la couverture et le repli. «La Belgique est très performante dans ses transitions défensives en attaques rapides, a prévenu Deschamps. Elle le fait très bien.» D'où la nécessité de s'adapter pour ses joueurs. «Ils ont des joueurs très tranchants et très rapides comme Eden Hazard, Kevin De Bruyne et beaucoup d'autres, a complété Lloris. Les réponses à apporter seront collectives. Le mental à ce niveau sera très important. Ça se joue sur des petits détails, il n'y aura pas de place pour la déconcentration.»

 

Répondre au défi physique

Face à «la puissance impressionnante» de la Belgique, selon les mots de Deschamps, Olivier Giroud et les siens devront faire preuve de répondant. Mais l'attaquant de Chelsea ne s'en fait pas pour ça : «On est très bien physiquement. Pour ma part, un match de foot se gagne aussi dans les duels. Il faudra être performants de ce côte-là, a-t-il prévenu. Chacun est vraiment conscient que, même si on est moins bien physiquement, il faudra se mettre minable sur le terrain» pour espérer revoir le stade Loujniki de Moscou, dimanche, vers lequel tous les yeux sont tournés.