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Gambie : La CEDEAO se réunit à Accra ce samedi 7 janvier pour prendre une "décision majeure"


Rédigé par leral.net le Vendredi 6 Janvier 2017 à 21:06 | | 0 commentaire(s)|

Crise politique en Gambie : les dirigeants de la CEDEAO se réunissent à Accra ce samedi 7 janvier pour prendre une "décision majeure"
Crise politique en Gambie : les dirigeants de la CEDEAO se réunissent à Accra ce samedi 7 janvier pour prendre une "décision majeure"
A quelques encablures du verdict de la Cour suprême gambienne attendu le 10 janvier pour examiner le recours introduit par Jammeh aux  fins d’obtenir l’annulation des résultats des élections du 01 décembre, ‘’une décision majeure’’ de la CEDEAO est sur le point d’être dévoilé ce samedi 7 janvier.
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Les dirigeants de la sous-région, se réuniront ce samedi 7 janvier 2017 à Accra pour prendre ce qu'ils appellent une "décision majeure" sur l'impasse politique en Gambie, a confirmé vendredi le porte-parole de la présidence nigériane.

"Une décision importante sur l'impasse devrait être prise lors de cette réunion tout à fait importante", a déclaré Garba Shehu, porte-parole du président nigérian Muhammadu Buhari, qui est le principal médiateur de la crise politique.

Le bloc de la CEDEAO a déclaré le mois dernier qu'il prendrait toutes les mesures nécessaires pour confirmer le résultat d'une élection du 1er décembre en Gambie, où le président sortant, Yahya Jammeh, a déclaré qu'il ne démissionnerait et qu’il souhaiterait saisir la Cour suprême gambienne pour l’annulation des résultats sortis des élections.


Jammeh a d'abord accepté sa perte lors de l'élection de décembre, mais une semaine plus tard, il a changé d'avis, en affirmant que la commission électorale avait été biaisée par des «influences étrangères» et jurant de s'accrocher malgré la condamnation régionale et internationale.


"Le président Buhari est le médiateur en chef de la crise et il s'engage à faire en sorte que l'impasse soit résolue", a déclaré le porte-parole Shehu.


La CEDEAO a mis en garde les forces de réserve au cas où M. Jammeh tenterait de rester au pouvoir après la fin de son mandat le 19 janvier.

M. Jammeh a qualifié la position de la CEDEAO de "déclaration de guerre" et a dit qu'il se défendrait. Il a déclaré que la CEDEAO n'avait pas le droit de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Gambie et que les Gambiens devraient attendre l'issue d'une contestation judiciaire que leur parti APRC a déposée devant la Cour suprême.


 

La rédaction