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Gambie Yaya Jammeh, le début de la fin ?

Cela fait 22 ans que Yahya Jammeh règne en maître en Gambie, avec une main de fer. Sans en être inquiété.

L’enfant de Kanilaï, qui n’était pas du tout prédestiné, à occuper la plus haute fonction de son pays, a surpris son monde. D’abord en devenant président de la République . Puis en changeant de visage au file des années, jusqu’à devenir un dictateur féroce de la trempe des Mobutu.


Rédigé par leral.net le Jeudi 21 Avril 2016 à 09:55 | | 5 commentaire(s)|

Il est passé du libérateur, au début de son règne, au boucher, assoiffé de pouvoir aujourd’hui.

Le rusé Jammeh a réussi à tisser sa camisole de dictateur sanguinaire, lentement et sûrement, sous la barbe de la communauté internationale, sans que personne ne l’arrête.

D’ailleurs la passivité de la communauté internationale qui n’a jamais su prendre des mesures fortes à l’encontre de l’enfant de Kanilaï , lui a, au contraire, laissé le champs libre. Ce qui le conforta dans son funeste dessein de confiscation du pouvoir.

Il utilisa alors l’arme de la terreur pour effrayer le peuple, museler l’opposition et bâillonner la presse. La Gambie finira ainsi par devenir sa « propriété ».

Quoi de plus normal alors pour lui de s’autoproclamer guide religieux et de faire de sa « propriété », la Gambie, un État islamique. Il fait régner à lui seul, la pluie et le beau temps, instaurant de facto, un véritable culte au tour de sa personne.

Mais ces jours-ci, le peuple gambien, exténué et excédé par les dérives macabres de son « guide éclairé « , autoproclamé, semble décidé, à reprendre le pouvoir. Qui aurait cru que nos voisins, s’insurgeraient contre ce dictateur implacable ?

Le réveil du gambien lambda doit être perçu comme une volonté manifeste de ce peuple d’en finir avec le régime dictatorial de Jammeh. Sans, un soutien fort et indéfectible de la communauté internationale, cette entreprise révolutionnaire ne réussira pas.

C’est donc le moment, pour la communauté internationale et la CEDEAO, d’agir avec fermeté. Il faudrait qu’elles arrivent à trouver une solution négociée, qui ferait abdiquer sans condition le « va-t-en guerre » Yahya, puisqu’il est devenu, selon toute vraisemblance » indésirable » à Banjul.

Laisser le peuple gambien seul contre ce monstre, serait le conduire à l’abattoir.

Jean Nzalé