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Gardien de l'équipe du Sénégal Beach soccer: Al Seyni Ndiaye, jeune vétéran plein d'espoir

Après la victoire aux tirs au but contre la Suisse pour le premier match du Sénégal dans le tournoi, le gardien Al Seyni Ndiaye s'est lancé dans une danse folle devant un virage sénégalais plein à craquer. Il venait de stopper la tentative du redoutable buteur helvète Stankovic, et les Lions de la Teranga ont exprimé leur joie au Stadio del Mare en dansant un "youza" de feu.


Rédigé par leral.net le Lundi 5 Septembre 2011 à 11:17 | | 0 commentaire(s)|

Gardien de l'équipe du Sénégal Beach soccer: Al Seyni Ndiaye, jeune vétéran plein d'espoir
"Le youza est une danse traditionnelle sénégalaise. C'est la première chose qui m'est venue en tête après avoir arrêté le dernier penalty. Je me suis précipité vers nos supporters et j'ai commencé à danser le youza. J'étais prêt à le refaire contre l'Italie mais malheureusement, les choses se sont passées différemment", explique le jeune gardien à FIFA.com.

Malgré son âge, il est l'un des vétérans de l'équipe du Sénégal, avec qui il a déjà participé aux éditions 2007 et 2008 de la Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA™. À deux reprises, en 2007 et 2011, il a été élu meilleur portier des qualifications africaines.

Je cherche toujours à me distinguer, jusque dans mon look. J'aime bien tout ce qui est nouveau. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai commencé à jouer au beach soccer.Al Seyni Ndiaye

Intégralement vêtu de noir, grand et les cheveux platinés, Ndiaye ne passe pas inaperçu. C'est voulu. "Je cherche toujours à me distinguer, jusque dans mon look. J'aime bien tout ce qui est nouveau. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai commencé à jouer au beach soccer. J'ai fait un tournoi pour essayer et je suis immédiatement tombé amoureux de ce sport. C'est là que tout a commencé pour moi."

Contre l'Italie, Ndiaye était persuadé de pouvoir refaire le coup de 2007 à Rio de Janeiro, lorsqu'il avait permis au Sénégal de battre la Squadra azzurra à l'issue de la prolongation, non sans avoir réalisé quelques parades d'anthologie. "Le beach soccer est ainsi. À cette époque, nous avons réussi. Aujourd'hui, ça n'est pas passé. Ce sont des choses qui arrivent." La défaite sénégalaise est d'autant plus frustrante qu'après avoir été mené toute la partie, le Sénégal avait réussi à prendre l'avantage dans l'ultime minute de la partie, avant de se faire rejoindre sur le fil.

Son destin entre ses mains

Pour donner une idée de cette fin de match complètement folle, il suffit de rappeler que les deux pivots, Koukpaki pour le Sénégal et Palmacci pour l'Italie, ont marqué à eux deux quatre buts en l'espace de... 13 secondes. "Je n'ai pas souvenir d'avoir vécu une fin de match aussi tendue. Avec tous ces buts, on ne savait plus qui menait et qui était mené. J'ai envie de féliciter les Italiens. Je leur souhaite de se qualifier."

Si nous battons l'Iran, nous sommes sûrs de passer. Ce qui est positif, c'est que nous sommes maîtres de notre destin.Al Seyni Ndiaye

Contre l'Italie, le Sénégal a commis quelques erreurs, à l'image de Ndiaye lui-même, non exempt de tout reproche sur le deuxième but transalpin. Cela dit, le dernier rempart des Lions s'est parfaitement repris, réussissant plusieurs arrêts exceptionnels au cours de la partie. "Nous avons mal débuté ce match. Je ne sais pas pourquoi. C'est comme si nous avions commencé à jouer en troisième période. Mais je suis content de la réaction des gars et de ma performance personnelle. J'admets que j'ai commis une erreur sur le tir de Palmacci, mais je crois que je l'ai largement compensée par les arrêts que j'ai fait ensuite."

Ndiaye reste confiant quant aux chances de qualification du Sénégal : "Nous avons battu la Suisse, vice-championne du monde, et perdu aux penalties contre l'Italie, qui jouait devant son public. Si nous battons l'Iran, nous sommes sûrs de passer. Ce qui est positif, c'est que nous sommes maîtres de notre destin."

Et ensuite, jusqu'où le Sénégal peut-il aller ? En quarts de finale, comme à Rio en 2007 ? "Plus loin encore. Je suis persuadé que si nous battons l'Iran, nous atteindrons les demi-finales. C'est le minimum attendu par tous les Sénégalais qui nous regardent à la télé. Nous ne pouvons pas les décevoir." Si cela se réalise, le public du Stadio del Mare va finir par savoir danser le youza.
Source: Fifa.com

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