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Gestion budgétaire: Les mises en garde du FMI


Rédigé par leral.net le Mercredi 9 Juin 2021 à 12:21 | | 0 commentaire(s)|

Reparlons de la perfusion financière des institutions de Bretton Woods dans notre pays.. Eh bien, si ce lundi le FMI a accordé au Sénégal 350 milliards de francs Cfa, l’institution de Bretton Woods n’a pas manqué de recadrer le Gouvernement. Les perspectives macroéconomiques à court terme se sont détériorées, en raison notamment de la pandémie prolongée de COVID-19, de la hausse des prix des matières premières et des besoins de financement plus élevés pour le déploiement du vaccin.

«Une reprise progressive est attendue en 2021, bien qu’elle soit soumise à d’importants risques à la baisse, notamment une troisième vague de la pandémie de COVID-19 », selon M. Mitsuhiro Furusawa, Directeur général adjoint du FMI. Ce dernier ajoute que « le programme de réformes des autorités, soutenu par l’Instrument de coordination des politiques, reste approprié pour atteindre l’objectif du programme de croissance forte et inclusive tout en maintenant la stabilité macroéconomique. La stratégie budgétaire prend entièrement en charge les coûts de la campagne de vaccination et, avec le nouveau financement du Fonds au titre du SCF/SBA, le soutien supplémentaire des donateurs et l’extension de l’Initiative de suspension de la dette du G-20, contribuera à résorber le solde réel mais à court terme. -de-paiements besoin ».

« La politique budgétaire doit rester ancrée dans un assainissement crédible, basé sur les recettes vers un déficit budgétaire de 3 % du PIB d’ici 2023, conformément à la norme de l’UEMOA. L’identification de mesures fortes de mobilisation des recettes pour la période du programme et le plein engagement des autorités à la stratégie de mobilisation des recettes à moyen terme, sont essentiels à cet égard. Les dépenses supplémentaires pour le nouveau programme d’emploi des jeunes et des femmes devraient être bien ciblées et efficaces, et accompagnées de réformes visant à soutenir la création d’emplois dans le secteur privé. La dette publique n’a cessé d’augmenter ces dernières années et les risques pesant sur la viabilité de la dette, doivent être soigneusement surveillés et les financements concessionnels doivent être prioritaires », conclut M. Furusawa.




Le Témoin

Ndèye Fatou Kébé