Hôpital Abass Ndao. 12h. La grande affluence notée d’habitude à pareille heure n’est pas de mise. Le hall qui accueille souvent les patients en attente ne fait guère le plein. Seuls quelques malades sont venus se faire soigner. Et, pour cause : la section du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) de Abass Ndao a décrété, depuis lundi dernier, une grève de 72h. Les médecins déclarant être restés 3 mois sans salaires (novembre, décembre et janvier). Le mot d’ordre qui prend fin aujourd’hui a été suivi à la lettre. Toutefois, le service minimum est assuré, renseigne un médecin trouvé aux urgences. Selon lui, depuis avant-hier, plusieurs cas traités en urgence ont eu le suivi requis. « Nous sommes des médecins et notre mission première est de veiller au bien des patients. C’est contre notre gré que nous observons ce mot d’ordre de grève », explique-t-il.
Certains patients trouvés sur les lieux se réjouissent de recevoir des soins malgré la grève. D’autres exigent le paiement des arriérés de salaires des grévistes. « Ils sont dans leurs droits d’exiger leur dû », affirme l’un d’eux. « Bien qu’ils soient en grève, les médecins s’occupent de nous comme il faut. Cela présage de leur bonne intention à servir, malgré le fait qu’ils aient été lésés dans leurs droits », conclut-il.
De l’avis d’une jeune infirmière, il est important de prodiguer le minimum de soins, en conformité avec la réglementation.
Lesoleil.sn
Certains patients trouvés sur les lieux se réjouissent de recevoir des soins malgré la grève. D’autres exigent le paiement des arriérés de salaires des grévistes. « Ils sont dans leurs droits d’exiger leur dû », affirme l’un d’eux. « Bien qu’ils soient en grève, les médecins s’occupent de nous comme il faut. Cela présage de leur bonne intention à servir, malgré le fait qu’ils aient été lésés dans leurs droits », conclut-il.
De l’avis d’une jeune infirmière, il est important de prodiguer le minimum de soins, en conformité avec la réglementation.
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