Leral.net - S'informer en temps réel

Guinée-Bissau : le camp du président sortant accuse le parti dominant de « fraudes » électorales

Rédigé par leral.net le Lundi 25 Novembre 2019 à 09:40 | | 0 commentaire(s)|

Le camp du président sortant de Guinée-Bissau, José Mário Vaz, a accusé dimanche 24 novembre le parti dominant au Parlement de s’être livré à « des fraudes par bourrage d’urnes » et à « un achat de consciences » lors du premier tour de l’élection présidentielle, avant même la fin des opérations de vote.


Guinée-Bissau : le camp du président sortant accuse le parti dominant de « fraudes » électorales
« Il y a eu bourrage d’urnes dans des bureaux des régions de Bafata (est), Canchungo (nord) et Bisorra (centre-nord), avec la complicité du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) et de la Commission régionale des élections (CRE) », a affirmé lors d’un point de presse le directeur de campagne du président Vaz, qui brigue un second mandat.
À Bissora, un responsable des jeunes du PAIGC a été, selon lui, « surpris avec une enveloppe pleine de bulletins » et « en train de distribuer du riz et de l’argent pour acheter des consciences ».
« Dans des telles conditions, le président Vaz n’acceptera pas des résultats entachés (d’irrégularités). J’appelle la communauté internationale à vérifier et à apporter des solutions avant le comptage » des voix, a ajouté Botche Candé.
« Je respecterai la volonté du peuple »
« Je respecterai la volonté du peuple », avait déclaré José Mário Vaz, dit Jomav, en milieu de matinée, après avoir déposé son bulletin dans l’urne.
Mis en cause, le PAIGC n’avait pas encore réagi à ces accusations. Le candidat du PAIGC et ex-Premier ministre Domingos Simões Pereira, que José Mário Vaz avait limogé en 2015, a affirmé dimanche qu’il « respecterait » le résultat. « S’il y a un deuxième tour, je le respecterai », a ajouté Domingos Simões Pereira.
Les bureaux de vote doivent fermer à 17H00 (GMT et locales). Les premières tendances sont attendues en début de semaine. La date du 29 décembre a été retenue pour un second tour hautement probable.

Jeune Afrique