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Harcèlement de Thione Niang : La Police se prononce

Thione Niang a évoqué un harcèlement de la part de la police de Bargny dont il ferait l'objet, à travers son bureau des Relations publiques, dans une vidéo qu’il a publiée. La police a tenu à réagir sur cette affaire.


Rédigé par leral.net le Lundi 3 Février 2020 à 07:45 | | 0 commentaire(s)|

Harcèlement de Thione Niang : La Police se prononce
«Ce jour, 02 février 2020, un individu très remonté a fait circuler sur les réseaux sociaux, une vidéo pour déclarer être victime d’harcèlements de la part des policiers du Poste de Police de Bargny.

Dans ladite vidéo, il reproche aux policiers des visites répétitives et sans objet à son auberge "Sendou International House", dans le seul but de lui soutirer de l’argent.

Les accusant de corrompus, il les a menacés de mort par arme à feu, si toutefois, ils se permettraient de revenir sur les lieux.

Il nous revient, donc, de donner les vraies raisons d’un tel agissement. En effet, dans la nuit du 31 janvier au 1er février 2020, un contrôle de routine a été effectué au lieu-dit. Il s’est, alors, avéré que l’auberge ne détient aucune autorisation administrative. La seule pièce fournie par le co-gérant, lors du contrôle, est une attestation de dépôt délivrée par le Ministère du Tourisme, en date du 13 décembre 2019.

Mieux, l’auberge ne dispose ni de registres, ni de fiches de Police. Ce qui constitue une violation de la loi en vigueur.

L’audition du co-gérant a montré que l’exploitation de l’auberge a débuté, depuis un certain temps, et que des clients ont pu bénéficier des offres proposées, à savoir, les chambres de passe, les restaurants, le bar, comme en atteste les témoignages recueillis auprès de certains d’entre eux.

Après constat de ces manquements, une convocation pour audition, lui a été servie, mais il n’a pas jugé utile de déférer à celle-ci.

De l’économie de tout ceci, il ressort que le monsieur chercher à jeter la confusion dans la tête des autorités et des populations, car conscient de violer la loi 94-15 du 24 janvier 1994, relative à la police des débits de boisson, son décret d’application N° 97-338 du 1er avril 1997, ainsi que le décret N°2005-145 du 02 mai 2005, portant règlementation des établissements d’hébergement touristique.

L’autorité judiciaire, avisée des faits, a instruit l’ouverture d’une enquête.»

Ndèye Fatou Kébé