leral.net | S'informer en temps réel

Hausse généralisée des prix: Pierre Ahmet Bâ, anthropologue, pointe du doigt la dépendance de notre pays à l’étranger

La hausse généralisée des prix des denrées et produits de première consommation notée ces derniers jours, continue de susciter des réactions au sein des acteurs politiques et de la société civile. Dernière en date, la sortie de l’Anthropologue, expert en intelligence des systèmes complexes, Pierre Ahmet Bâ. Invité de l’émission "Objection" de la radio Sud fm (privée) hier, dimanche 5 septembre 2021, Pierre Ahmet Bâ, répondant à une interpellation de notre confrère Baye Oumar Gueye sur les raisons de cette hausse des prix des produits de premier nécessité qui a fini de plonger plusieurs ménages sénégalais dans le désarrois, n’y est pas allé par quatre chemin.


Rédigé par leral.net le Lundi 6 Septembre 2021 à 17:43 | | 0 commentaire(s)|

Hausse généralisée des prix: Pierre Ahmet Bâ, anthropologue, pointe du doigt la dépendance de notre pays à l’étranger
Selon lui, cette situation difficile que traverse le pays, est tout simplement liée, d’une part, à la forte dépendance de notre pays vis-à-vis du marché de l’international et, d’autre part, à l’absence d’infrastructure de stockage de notre surproduction agricole.

«La situation difficile que nous traversons actuellement, est due au fait que nous dépendons beaucoup de la conjoncture internationale. Nous sommes un pays qui n’a pratiquement pas de tissu industriel. Nous ne produisons pas grand-chose. La preuve, si vous regardez notre plat national, 98% de ce qui y va, vient de l’international», a déploré l’Anthropologue, expert en intelligence des systèmes complexes. «Nous importons l’huile, le riz, le sucre, des légumes, entre autres, parce qu’on ne produit pas assez», a encore insisté Pierre Ahmet Bâ.

Avant d’ajouter : «Si vous allez au marché Kermel, le soir, vous verrez des containers décharger des légumes alors qu’il n’y a pas longtemps, il y a eu une surproduction des légumes».

Poursuivant son propos, l’invité de l'émission "Objection", pour éviter définitivement à notre pays de vivre encore une telle situation, plaide pour la construction des « infrastructures qu’il faut, pour pouvoir nous permettre de stocker notre surproduction».






Sudonline