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Histoire de pain au petit-déjeuner : Seck jugé pour avoir tabassé et blessé sa femme

Le menuisier Aliou Seck est poursuivi en justice par sa femme pour violence conjugale Coumba Thiam reproche à son mari de l’avoir frappée, à la suite d’une banale histoire de petit-déjeuner. Le prévenu a écopé de 15 jours de prison ferme.


Rédigé par leral.net le Jeudi 7 Octobre 2021 à 09:39 | | 0 commentaire(s)|

Histoire de pain au petit-déjeuner :  Seck jugé pour avoir tabassé et blessé sa femme
Pour avoir subi des violences physiques de la part de son mari Aliou Seck, Coumba Thiam n’a pas réfléchi à deux fois pour le traduire en justice. Inculpé et placé sous mandat dépôt le 1er octobre dernier pour coups et blessures volontaires, le mari a reconnu sans ambages les faits qui lui sont reprochés. Un acte qu’il place sous le coup de la colère.

«On s’est disputés à cause du petit-déjeuner et particulièrement du pain. Je me suis fâché et je me suis laissé emporter», a-t-il déclaré.

La femme raconte qu’il l’a rouée de violents coups, l’a fait tomber, et l’a pourchassée jusqu’aux toilettes où il a continué à lui donner des coups de poing et de pied jusqu’à lui ouvrir l’arcade. Elle ajoute que son époux a pris une seconde épouse avec qui elle n’est pas en de bons termes.

«Lorsque la mère de cette dernière est décédée, mon mari a décidé de rester dans la chambre de ma coépouse, m’abandonnant avec nos trois enfants. Il ne paie plus leurs scolarités et ne nous prend plus en charge. Et pourtant, cela fait 16 ans que nous sommes mariés. C’est dans ces circonstances qu’un matin, il m’a demandé de venir manger dans la chambre de ma coépouse, j’ai refusé. Il s’est fâché et m’a bastonnée», dit-elle amère.

Après cette déposition, le prévenu Aliou Seck a tenu à présenter ses excuses à la partie civile. Mais Coumba Thiam n’accordera le pardon à son mari que s’il revient à de meilleurs sentiments et accepte d’assumer ses obligations d’époux, en la prenant en charge avec ses enfants.

En guise de réparation, elle a réclamé la somme de 50 000 francs.
Le maître des poursuites a requis l’application de la loi. La défense a demandé une application bienveillante de la loi. D’ailleurs, le prévenu a été condamné à 15 jours de prison ferme.
L’As