Leral.net - S'informer en temps réel

Hommage à Serigne Abdou Hakim Mbacké, un vrai Marabout, au sens où l’entendent les initiés

Rédigé par leral.net le Lundi 8 Juillet 2013 à 14:00 | | 2 commentaire(s)|

Comme l’a souligné le quotidien l’As, dans son édition du samedi 6 - Dimanche 7 juillet 2013, la communauté musulmane et les Mourides, seront peinés du rappel à Dieu de Serigne Abdou Hakim Mbacké. Car, le disparu était un vrai marabout au sens où l’entendent ceux qui connaissent ce qu’est un marabout. Son triptyque était : le livre saint, la prière et les champs. Autrement dit, s’il n’était pas aux champs, il étudiait ou priait.


Les prises de position politiques partisanes n’étaient pas son domaine de prédilection. D’ailleurs, on ne lui connaissait pas de disciples faisant dans la fanfaronnade politique ou le trafic d’influence, comme savent le faire certains politiciens professionnels. L’obligation de réserve dans tous les domaines de la vie sociale et politique, il se l’appliquait et ses proches se l’appliquaient, plus que certains hommes d’Etat et hauts fonctionnaires de l’Administration.

J’ai rencontré Serigne Abdou Hakim, pour la première fois en 1957/1958, à Dara Cosso (10 km de Darou Mousty). Il y était venu, pour parfaire ses ‘’humanités islamiques’’, pour utiliser l’expression consacrée, auprès de Serigne Mohamadane Mbacké ibn Thierno Birahim Mbacké de Darou Mousty vec ses frères Issakha et Fallou Mbacké. Moi, y officiant en tant que Secrétaire administratif à l’Entente Coopérative, structure qui commercialisait l’arachide dans la localité. Il me tenait en si grande estime, que nous partagions le même lit de la chambre mise à notre disposition par Serigne Mohamadane Mbacké. Lorsqu’on s’entretenait avec cet homme, on croirait qu’il vous tenait en considération plus que toute autre personne. Tellement il était attentionné envers son prochain.

Affable, très attachant, Serigne Abdou Hakim me retrouvait régulièrement là où j’étais en fonction. Notamment à Louga et à Dakar et s'est rapidement familiarisé avec mes amis et mes proches.

Devant cette douloureuse perte, nous présentons (mes amis et proches), nos sincères condoléances à sa famille, ses disciples et à toute la communauté mouride de Touba et de Porokhane.

Que la terre de Touba lui soit légère.

Ababacar Fall-Barros
Sicap Amitié, à Dakar

Hommage à Serigne Abdou Hakim Mbacké, un vrai Marabout, au sens où l’entendent les initiés

Hommage à Serigne Abdou Hakim Mbacké, un vrai Marabout, au sens où l’entendent les initiés

Hommage à Serigne Abdou Hakim Mbacké, un vrai Marabout, au sens où l’entendent les initiés



1.Posté par ah le 08/07/2013 15:03 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

j'ai entendu beaucoup de bien du defend marabout , et cela de son vivant
il vivait dans sa case et avait conservé ses habitudes
il n'etait pas du tout interessé par le luxe ou la vie de ce bas monde
un exemple pour tous les autres marabouts, khalifs y compris
que dieu l'accueille dans son pardis
Pouir rappel , il est le frere du pere de modou kara

2.Posté par ababacar Fall-Barros le 25/09/2018 11:48 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Hommage à Serigne Abdou Hakim Mbacké, un vrai Marabout, au sens où l’entendent les initiés
Comme l’a souligné le quotidien l’As, dans son édition du samedi 6 - Dimanche 7 juillet 2013, la communauté musulmane et les Mourides, seront peinés du rappel à Dieu de Serigne Abdou Hakim Mbacké. Car, le disparu était un vrai marabout au sens où l’entendent ceux qui connaissent ce qu’est un marabout. Son triptyque était : le livre saint, la prière et les champs. Autrement dit, s’il n’était pas aux champs, il étudiait ou priait.Les prises de position politiques partisanes n’étaient pas son domaine de prédilection. D’ailleurs, on ne lui connaissait pas de disciples faisant dans la fanfaronnade politique ou le trafic d’influence, comme savent le faire certains politiciens professionnels. L’obligation de réserve dans tous les domaines de la vie sociale et politique, il se l’appliquait et ses proches se l’appliquaient, plus que certains hommes d’Etat et hauts fonctionnaires de l’Administration.

J’ai rencontré Serigne Abdou Hakim, pour la première fois en 1957/1958, à Dara Cosso (10 km de Darou Mousty). Il y était venu, pour parfaire ses ‘’humanités islamiques’’, pour utiliser l’expression consacrée, auprès de Serigne Mohamadane Mbacké ibn Thierno Birahim Mbacké de Darou Mousty vec ses frères Issakha et Fallou Mbacké. Moi, y officiant en tant que Secrétaire administratif à l’Entente Coopérative, structure qui commercialisait l’arachide dans la localité. Il me tenait en si grande estime, que nous partagions le même lit de la chambre mise à notre disposition par Serigne Mohamadane Mbacké. Lorsqu’on s’entretenait avec cet homme, on croirait qu’il vous tenait en considération plus que toute autre personne. Tellement il était attentionné envers son prochain.

Affable, très attachant, Serigne Abdou Hakim me retrouvait régulièrement là où j’étais en fonction. Notamment à Louga et à Dakar et s'est rapidement familiarisé avec mes amis et mes proches.

Devant cette douloureuse perte, nous présentons (mes amis et proches), nos sincères condoléances à sa famille, ses disciples et à toute la communauté mouride de Touba et de Porokhane.

Que la terre de Touba lui soit légère.

Ababacar Fall-Barros
Sicap Amitié, à Dakar

Nouveau commentaire :

Tout commentaire à caractère commercial, insultant, pornographique, raciste, homophobe, incitant à la violence ou contraire aux lois sénégalaises sera supprimé, Peut entraîner votre bannissement total du site