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Hôpital Principal-Dakar Dem Dikk-Agents Tata: Des secteurs en feu

Avant-hier, les travailleurs de l’hôpital Principal ont porté des brassards rouges pour réclamer des salaires et le départ de l’Agent comptable particulier (Acp). À Dakar Dem Dikk et chez les agents de Tata qui tiennent le secteur du transport interurbain, la mobilisation est déclenchée au nom de l’amélioration de leur situation. "Tribune"


Rédigé par leral.net le Jeudi 15 Juillet 2021 à 09:21 | | 0 commentaire(s)|

À l’hôpital Principal, les agents ont organisé un sit-in pour réclamer six mois de salaires et la tête de l'Agent comptable particulier. Ce n’est pas la première fois qu’ils manifestent leur colère. La semaine dernière, les mêmes agents s’étaient signalés pour réclamer des mois de salaires.

À Dakar Dem Dikk, les syndicalistes ont tenu un point de presse pour réclamer de meilleures conditions de travail. Dans cette boîte où les difficultés de trésorerie ont été aggravées par l’effet de la pandémie de Covid-19, sa gestion a toujours été décriée par les travailleurs. Ce qui aurait même fait l’objet d’un rapport dont le chef d’État a reçu une copie.

Les premiers signes d’essoufflement financier de Ddd sont apparus au public, avec la décision prise par la Senac de désactiver les badges «Rapido» des bus de la société de transport, à partir du 1er juillet 2020. Cette mesure a été prise suite à une facture impayée qui tourne autour de 400 millions FCfa.

Cette créance est la face visible de l’iceberg des dettes que Ddd doit à ses fournisseurs. L’on nous apprend que la société éprouve des difficultés financières pour se procurer du carburant à cause des factures non honorées. Il serait arrivé que des bus ne circulent pas, par défaut de carburant. En tout cas, pour les travailleurs qui ont des familles à entretenir, l’État doit respecter ses engagements signés avec le syndicat.

Ailleurs, dans le même secteur, une revendication financière a poussé les agents des bus Tata à arrêter le travail lundi et mardi. Ils revendiquent une revalorisation de leur salaire, qu’ils trouvent dérisoire par rapport à leur charge de travail.

Avec à leur tête Ousseynou Fall qui a porté leur parole, les travailleurs des Tatas menacent de passer à la vitesse supérieure si leurs camarades arrêtés ne sont pas libérés.







Tribune