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Ibrahima Dème, « le Sénégal est en péril »

Suite à sa démission de la magistrature, l’ancien juge Ibrahima Dème a porté sur les fonts baptismaux un mouvement politique dénommé « Ensemble ». C’était hier à Thiès, sa ville natale, au stade Maniang Soumaré. C’était en présence d’Helene Tine, marraine de la journée de lancement, Me El Hadji Diouf, Cheikh Bamba Dièye, Bougane Guèye Dany, entre autres.


Rédigé par leral.net le Lundi 7 Mai 2018 à 10:27 | | 0 commentaire(s)|

Ibrahima Dème, « le Sénégal est en péril »
Revenant sur les circonstances qui l’ont poussé à mettre sur pied ce mouvement et engager un combat politique, Ibrahima Hamidou Dème, coordonnateur du mouvement « Ensemble », soutient : "en décidant de sortir de la magistrature, nous avions aussi décidé d’enclencher un combat pour la justice pour tout le Sénégal. Constatant que le pays est en péril, avec des gens solitaires qui ont une capacité de nuisance extraordinaire, nous avons créé ce mouvement "Ensemble", avec des gens qui ont les mêmes valeurs que nous. Nous avons sillonné le Sénégal depuis que nous avons quitté l’administration de la justice.

Nous avons rencontré des populations qui veulent changer le visage du Sénégal. Car ils savent que cette situation que nous vivons, ne reflète pas le visage d’un Sénégal émergent. Nous ne pouvons pas atteindre l’émergence si nous n’incarnons pas les valeurs cardinales qui constituent le socle du développement, lesquelles sont régies par le respect, la gouvernance et la gestion vertueuse des deniers publics "
, a déclaré Hamidou Déme.

L’ancien magistrat de soutenir ; « la gestion vertueuse ; on s’est rendu compte que ce ne sont que des slogans ». Hamidou Déme poursuit : « devant une volonté manifeste de garder le pouvoir, ils sont prêts à tout. La jeunesse doit ouvrir les yeux et chercher des moyens pour ne pas opposer la violence à la violence. Je lance un appel solennel au Président pour lui dire que la volonté d’un second mandat ne doit pas pousser à maltraiter notre jeunesse. La postérité ne va pas retenir un Président qui a fait un ou deux mandats, mais un Président qui a su gérer les besoins du peuple ».






Les Echos