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Idrissa Seck sur la gestion de Macky Sall : « 3 mois que je parcours le pays, partout c’est le même cri de détresse »


Rédigé par leral.net le Vendredi 15 Décembre 2017 à 11:01 | | 0 commentaire(s)|

Sans tambour ni trompette, Idrissa Seck est en train de parcourir le pays. De ce parcours de combattant qui l'a conduit dans plusieurs localités des régions du Centre et de l’Ouest, le président du Rewmi dit avoir remarqué que les populations sont laissées à elles-mêmes par le pouvoir en place.

« Trois mois que je parcours le pays, partout, le sentiment le plus partagé est un sentiment d’abandon », constate-t-il. Parce que lorsque les populations à Fatick, chez le président de la République, n’ont pas accès aux pistes de production, lorsque nous constatons les mêmes réalités à Gossas, chez le Premier ministre, à Nioro, ce le Président de l’Assemblée nationale, à Mbirkilan, à Kaffrrine, ici où je me trouve, dans le département de Louga, le sentiment le plus partagé par les populations, c’est qu’elles aperçoivent de loin les festivités dans l’axe Dakar-Diamniadio où l’on fête des infrastructure qui ne semblent pas les concerner, eux ».

En effet, après Fatick, Kaolack, Kaffrine, Koungheul et Tivaouane, le leader du parti Rewmi effectue depuis le lundi 11 décembre, une tournée dans la région de Louga. Des communes, en passant par les villages et les hameaux, Idy s'entretient dans une forte complicité avec les populations. Et partout où il est passé, elles n’ont cessé d’exprimer leurs difficultés, entre autres figurent la cherté de la vie, le chômage, l'épineuse question de routes inaccessibles, l’eau potable, l’éclairage public. «Je suis dans le Sénégal des profondeurs, là au moment où nous parlons, sur une piste poussiéreuse. Et partout où je passe, ce sont les mêmes cris et détresse », renseigne-t-il dans l’entretien avec « Vox Populi ».

Le président du Conseil départemental de Thiès « invite le président de la République à se rendre chez lui à Fatick et à faire comme (lui) les villages, les communes pour se rendre compte de la souffrance et l’état d’abandon des populations ». Car dira-t-il « rester là-bas à Dakar, dans son Palais, à faire un Plan Sénégal émergent ( Pse) que personne ne voit », ne va pas lui permettre de savoir le quotidien des populations.