Il brise les côtes de sa sœur, gifle sa mère et déchire la convocation de la police

La loi était heureusement barrer la route à ce forcené avant qu’il ne commette l’irréparable. Ainsi l’ont compris les éléments de la brigade de recherche du poste de police de Grand-Yoff qui sont allés le cueillir à son domicile. Comme d’habitude, l’homme s’en prenait à ses sœurs ce mardi. Entre menaces de mort et insultes, Abel Ly les a tout simplement retrouvées dans le salon où elles prenaient le thé pour les abreuver d’insanités les unes plus salaces que les autres. Et lorsque, outrée par le comportement de ce frère violent, Aminata s’est levée pour riposter, il lui envoya directement un uppercut sur les côtes. La pauvre se retrouva avec du sang dans sa bouche. Ça dégoulinait tellement qu’elle a été évacuée à l’Hôpital général de Grand-Yoff (Hoggy). Internée, Aminata ne s’est remise de cette déconvenue qu’après avoir été mise sous perfusion.

Le temps que cette victime reprenne ses esprits et retourne au près des siens, Abel s’en est pris à sa mère avec une gifle violente qui l’envoya à terre. Quand le membre de sa famille qui s’est déplacé jusqu’au poste de police de Grand-Yoff est retourné pour lui remettre la convocation, le forcené e ne s’est même pas donné la peine de la regarder. Il la saisit et la déchira en plusieurs morceaux, avant d’avertir le porteur qu’il allait se suicider avant l’arrivée des limiers. C’est dans cette posture qu’il sera interpelé par les éléments de la brigade de recherche dépêchés pour le cueillir. Pour autant, les ardeurs d’Abel ne se calmèrent pas. Conduit dans les locaux de la police, il ne se gêna point pour menacer d’abréger la vie de tous les membres de sa famille une fois relâché.

Avant son déferrement au parquet pour violence, voies de fait et menaces, Ly expliquera son geste par la nécessité de secourir la femme de son grand frère qui était en bisbille avec Aminata : «C’est parce que mon père est incapable de freiner ma sœur qui s’en prenait à la femme de mon frère que je l’ai corrigée de la sorte». Il ajoute n’avoir usé que des mains pour cela. Sur la convocation déchirée, il a regretté avant de présenter ses excuses à la corporation. Mais pour les menaces proférées depuis le violon, Abel déclare les assumer entièrement. Alors, pour éviter qu’il les mette à exécution, il a été présenté au procureur de la République qui l’a mis hors d’état de nuire en le plaçant sous mandat de dépôt.