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Immondices qui jonchent la Capitale : Moussa Tine sermonne les populations

La ville de Dakar est submergée par les ordures ménagères. Pour lui redorer le blason, le Directeur général d’Entente Cadak-Car, Moussa Tine, trouve une seule solution, que les citoyens arrêtent de toujours faire porter le tort aux autorités et de rompre avec leurs mauvaises habitudes qui consistent à déposer leurs ordures à même le sol


Rédigé par leral.net le Mardi 12 Mai 2015 à 12:15 | | 4 commentaire(s)|

Immondices qui jonchent la Capitale : Moussa Tine sermonne les populations
Les ordures ménagères qui envahissent la ville de Dakar inquiètent plus d’un. Le Directeur général de l’entente Cadak-Car a exprimé toute son indignation face à cette image hideuse de la capitale sénégalaise qui est , selon lui, l’œuvre des citoyens. « Quand on a déposé les bacs à ordures au niveau des artères et que les gens ne veulent pas toucher le couvercle, ne veulent pas l’ouvrir, forcément, il vont déposer leurs ordures à côté. Pis, les charretiers viennent déposer leurs ordures par terre. Les bacs étaient tout le temps débordés et cela entraîne une très mauvaise odeur », a déploré M. Tine dans les colonnes du journal Le Populaire. Aussi a-t-il pointé du doigt les populations à qui il a donné une leçon de citoyenneté. « Ce qui se passe, c’est qu’on a une mauvaise appréhension de la voie publique. Pour le Sénégalais, la voie publique n’appartient à personne alors que ça appartient à tout le monde. Il ne faut pas la transformer en dépotoir, il faut la préserver » a-t-il ajouté. Prenant comme exemple les deux voies de Liberté 6 où il y a toujours des ordures ménagères malgré les efforts faits dans ce sens, par les autorités, pour garder cet espace propre. Là-bas, fustige-t-il, les troupeaux de vaches se disputent les restes des aliments avec ceux qu’on appelle les boudioumanes. « C’est cela qu’il faut arrêter pour l’intérêt des populations avant celui des pouvoirs publics, alors que les populations sont responsables de leur cadre de vie. Et je pense qu’il faut tenir ce discours-là. Mais, dire simplement que c’est la faute du maire, du chef de quartier, du Président& mais c’est aussi la faute du citoyen. Et il faut mettre le citoyen devant ses responsabilités », a-t-il martelé.