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Incendie d’une partie du TGI de Diourbel: Les audiences renvoyées à une date ultérieure, la RADDHO indignée

Les audiences, qui devaient se tenir au Tribunal de Grande instance de Diourbel, sont renvoyées à une date ultérieure, à cause de l’incendie d’une partie du tribunal. La Raddho s’indigne et demande la réhabilitation urgente de la salle d’audience, mais aussi la construction d’un palais de Justice digne du nom.


Rédigé par leral.net le Mercredi 10 Mars 2021 à 08:42 | | 0 commentaire(s)|

Incendie d’une partie du TGI de Diourbel: Les audiences renvoyées à une date ultérieure, la RADDHO indignée
Les prévenus devront garder leur mal en patience, suite à la mesure prise par le président de renvoyer les audiences qui devaient se tenir au Tribunal de Grande instance de Diourbel.

Les prévenus et les autres usagers sont concernés par la mesure. Selon la note prise par Pape Mohamed Diop, le président du Tribunal de Grande instance, en date du 8 mars 2021, ‘’à la suite des dégâts matériels constatés au niveau de la salle d’audience et qui ont un impact direct sur un bon usage, la tenue des audiences est momentanément suspendue et les délibérés en cours prorogés.

Les nouvelles dates d’enrôlement et de renvoi feront l’objet de communication par voie d’affichage et au niveau du greffe de céans. Les dispositions sont déjà prises pour une réhabilitation du local dans les meilleurs délais, afin d’assurer la continuité du service public
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Suite à cette mesure, l’Observatoire décentralisé des droits humains de la Raddho, par le biais de son coordonnateur régional, interpelle les hautes autorités du pays à hâter les travaux de réhabilitation de la salle d’audience, pour que les droits des prévenus soient préservés. Le coordonnateur ajoute : ‘’Les autorités judiciaires de Diourbel viennent de prendre une mesure pour suspendre les audiences, parce qu’elles n’ont pas de salle pour tenir les audiences.

La grande salle a été incendiée dans la nuit du jeudi au vendredi ; une décision regrettable prise à leur corps défendant. Celui qui est responsable de tout cela, c’est l’Etat du Sénégal qui, le 25 juillet 2012, avait pris la décision, par l’entremise d’Aminata Touré, alors ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de construire dans un délai raisonnable le tribunal de Diourbel, parce que l’ancien était menacé de ruine.
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