Ousseynou Dias, le père des 5 ans décédés dans l’incendie de l’Unité 17 des Parcelles Assainies, a été extrait de la prison de Thiès où il est présentement en détention provisoire depuis 3 ans pour une affaire de drogue afin d’assister aux obsèques.
C’est hier, vers 10 heures qu’il est arrivé au domicile de ses parents qui sert de domicile mortuaire et de réception de condoléances. A l’annonce de son arrivée, c’est tout le quartier qui s’est retrouvé devant le domicile.
Les uns pour voir dans quel état il se trouve, les autres pour compatir à la douleur de la disparition de ses enfants. Dans un boubou, surplombant un jean, hagard, Karballah, son surnom, semble comme un "étrange"r dans le quartier où il a grandi.
Il fait de son mieux pour masquer les stigmates de la rigueur carcérale. Certains de ses amis l’encerclent, d’autres le réconfortent. La voix à peine audible, lui qui devait être consolé, s’emploie à consoler les gens qui craquaient à sa vue, leur recommandant de se plier à la volonté divine.
L’enterrement ayant été reporté à aujourd’hui, il échange quelques mots avec ceux qui sont venus compatir à ses épreuves, avant de quitter les lieux peu après 13 heures, toujours sur bonne escorte. Au moment de prendre congé de sa famille, ses amis, Karballah, ému craque et fond en larmes, pleurant comme une madeleine.
(L'Observateur)
C’est hier, vers 10 heures qu’il est arrivé au domicile de ses parents qui sert de domicile mortuaire et de réception de condoléances. A l’annonce de son arrivée, c’est tout le quartier qui s’est retrouvé devant le domicile.
Les uns pour voir dans quel état il se trouve, les autres pour compatir à la douleur de la disparition de ses enfants. Dans un boubou, surplombant un jean, hagard, Karballah, son surnom, semble comme un "étrange"r dans le quartier où il a grandi.
Il fait de son mieux pour masquer les stigmates de la rigueur carcérale. Certains de ses amis l’encerclent, d’autres le réconfortent. La voix à peine audible, lui qui devait être consolé, s’emploie à consoler les gens qui craquaient à sa vue, leur recommandant de se plier à la volonté divine.
L’enterrement ayant été reporté à aujourd’hui, il échange quelques mots avec ceux qui sont venus compatir à ses épreuves, avant de quitter les lieux peu après 13 heures, toujours sur bonne escorte. Au moment de prendre congé de sa famille, ses amis, Karballah, ému craque et fond en larmes, pleurant comme une madeleine.
(L'Observateur)