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Indemnisation des impactés du TER: 700 familles de Sébikotane exigent leurs indemnisations

S’estimant abusés par l’Apix, les 700 impactés de la deuxième phase du Train Express Régional (Ter) de Sébikotane crient leur exaspération, deux ans après leur recensement. Malgré les nombreuses relances à l’endroit des autorités, ils n’ont toujours pas reçu leurs chèques. Ce qui les pousse à organiser un sit-in à Rufisque, pour réclamer leurs indemnisations, deux ans après leur recensement.


Rédigé par leral.net le Jeudi 9 Décembre 2021 à 09:24 | | 0 commentaire(s)|

Indemnisation des impactés du TER: 700 familles de Sébikotane exigent leurs indemnisations
Le collectif des impactés de la deuxième phase du Ter résidant à Sébikotane, sont intransigeants sur la question des indemnisations. « Le Train Express régional ne roulera pas tant qu’ils n’auront pas réglé notre problème ». Une menace qui en dit long sur leur détermination à percevoir leurs indemnisations comme promis par l’Apix. N’en pouvant plus de supporter une longue attente, ils ont décidé d’alerter l’opinion lors d’une manifestation prévue ce 10 décembre 2021, à la gare ferroviaire de Rufisque.

« Le Ter sera bientôt mis en circulation. Nous voulons être édifiés sur notre sort, suite au recensement des enquêteurs de l’Apix et de l’Ansd, depuis presque deux ans. Nous avons été recensés et sommés d’arrêter tous les travaux sur le tracé, sous peine de ne pas être dédommagés après recensement », fulmine leur porte-parole Ibou Fall Diouf.

Un coup de gueule qui illustre leur exaspération. D’après notre interlocuteur, cette situation est d’autant plus incommodante pour eux que les autorités de l’Apix font la sourde oreille à leurs nombreuses interpellations. Selon le porte-parole, il ne s’agit ni plus ni moins que d’une injustice volontaire exercée par les responsables de l’Apix sur eux.

« Depuis, nous sommes sans nouvelle d’eux. Les 700 impactés que nous sommes, dénoncent ce silence qui ne cesse de nous inquiéter. (…). Nous voulons quelque chose de clair », a-t-il pesté. Une situation qui a fini de plonger ces impactés dans des situations plus que difficiles. « Nous dénonçons cette injustice et nous sommes inquiets parce que bon nombre d’impactés sont en location et d’autres avaient contracté des prêts bancaires, qui étaient destinés à la construction de maisons pour sécuriser définitivement leurs familles. Conséquence de cette situation : de grandes familles se disloquent », assure le sieur Fall, qui redoute de voir les familles des 700 impactés du projet, plongées dans une instabilité programmée.

« Aujourd’hui, nous nous retrouvons dans une précarité aux conséquences inqualifiables », jure-t-il avec force. Au bout du rouleau, les impactés ont adressé des correspondances aux autorités étatiques. Des complaintes avec ampliations à la sous-préfecture, la préfecture, l’Assemblée nationale et la présidence de la République qui n’ont jusque-là pas trouvé de réponses. Sans doute.







Le Témoin