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Inge Herbert de la Fondation Friedrich Naumann : « Le Sénégal respecte les droits de l’homme »

Le Secrétaire général du ministère de la Justice, El Mansour Tall, a présidé, ce lundi, la session de formation en Droit International et Comparé des Droits de l’Homme, initiée par la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté (Fnf) et l’Institut International des Droits de l’Homme (Iidh) de Strasbourg. Ladite session a été organisée en partenariat avec le Bureau des Nations Unies en Afrique de l'Ouest et l'Ambassade de France. Ce programme de formation vise à renforcer, chez les praticiens du Droit, une compréhension commune des principes d’Etat de droit et de démocratie en Afrique.


Rédigé par leral.net le Lundi 7 Septembre 2015 à 16:00 | | 14 commentaire(s)|

Inge Herbert de la Fondation Friedrich Naumann : « Le Sénégal respecte les droits de l’homme »
L’objectif de la session de Dakar est d’offrir au public, issu de la famille judiciaire, des organisations de droits de l’Homme et des forces de l’ordre ainsi que d'officiels gouvernementaux, Ong de protection des droits de l'Homme, acteurs de la société civile, chercheurs spécialisés, un accès à un enseignement d’excellence dans le domaine des droits de l’Homme et de contribuer à la promotion de ces derniers dans le cadre des institutions nationales des Etats et de leurs juridictions. « Le but de la formation est d’offrir un enseignement de qualité pour la promotion des droits de l’homme », a souligné la directrice de la Fondation Friedrich Naumann, Inge Herbert, lors de la cérémonie d’ouverture de cette session de formation qui est, selon elle, un lieu d’échanges sur les voies et moyens pour encourager le respect des droits du citoyen. Elle précise d'ailleurs que le Sénégal respecte les droits de l’Homme.

El Mansour Tall, le Secrétaire général du ministère de la Justice, estime que « les experts s’accordent sur la nécessité de l’enseignement et l’appropriation des droits de l’Homme pour la sensibilisation, la vulgarisation et la promotion des droits de l’Homme ».

Le Secrétaire général de la Raddho, Aboubacry Mbodj, estime, pour sa part, que chaque pays a ses contraintes, mais ce qui est important dans cette session, c’est le fait de vulgariser. « C’est dans les pays d’Afrique qu’on assiste le plus à la violation des droits de l’Homme, d’où le but principal de cette session pour lutter contre l’impunité », indique M. Mbodj.

Abonnant dans le même sens, le représentant de l’ambassade d’Allemagne de souligner : « Les droits humains sont indispensables pour les vies humaines ». « Malgré les progrès notés, la situation reste alarmante avec les menaces très sérieuses dans certains pays où il y a la dictature, des États répressifs, des crimes organisés... », a-t-il dit avant de déplorer : « Il y a beaucoup de droits dans le monde, mais c’est leur mise en œuvre qui pose problème ».

Saly Sagne (stagiaire)