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Injures à un ministère du culte : La Dic arrête le présumé insulteur du Khalife des Tidianes

Plus de deux mois après avoir posté sur la toile une vidéo dans laquelle il a traité de tous les noms d’oiseaux le Khalife général des Tidianes, l’auteur de cet extrait a été cueilli chez lui à Mbacké, hier soir. Maître coranique de son état, Serigne Moustapha Diakhaté a été interpellé par les limiers de la Dic qui l’ont de suite acheminé dans leurs locaux à Dakar.


Rédigé par leral.net le Mardi 10 Juillet 2018 à 10:09 | | 0 commentaire(s)|

Ça sent vraiment le roussi pour le maître coranique Serigne Moustapha Diakhaté. Le bonhomme qui était dans le viseur des forces de sécurité (police- gendarmerie), a finalement été arrêté hier, par les limiers de la Direction des investigations criminelles (Dic). Après avoir localisé leur homme et choisi le moment opportun pour procéder à son arrestation discrète, les hommes du commissaire Ibrahima Diop ont frappé en début de soirée.

Il est environ 20h30, lorsque le dispositif opérationnel de la Dic est entré en action. Ce, après avoir minutieusement épié les moindres mouvements aux abords du domicile de leur cible, sis au quartier Darou Salam de Mbacké. Sur les lieux, se tenait une cérémonie religieuse (Thiante), ne favorisant pas une intervention discrète. Néanmoins, les limiers de la Dic, rompus à ce types d’exercices, ont poursuivi leur mission, consistant à mettre le grappin sur le maître des lieux, Serigne Moustapha Diakhaté. Ils y sont parvenus sans la moindre anicroche et le maître coranique a été embarqué dans le véhicule des limiers, direction, les locaux de la Dic à Dakar, où le colis est arrivé tard dans la soirée.

Cette descente a été réussite grâce à une parfaite mutualisation des actions entre les limiers de la Dic et leurs collègues du Commissariat urbain de Mbacké, nous souffle-t-on. Dans les locaux de la Dic à Dakar, le maïtre coranique, Serigne Moustapha Diakhaté, n’aura pas le temps de se tourner les pouces. Les hommes du commissaire Diop ont déjà le pied à l’étrier, pour lui tirer les vers du nez.





L’Observateur