"Ce n'est pas à moi que revient la charge d'évacuer les eaux. Cela relève de la responsabilité station d'épuration des eaux (installée par l'Onas) à Guédiawaye qui, malheureusement, est en panne", se défend Mbaye Faye, l'entrepreneur qui a récemment (en 2013) dirigé les travaux de réhabilitation du stade, d'un coût de 670 millions francs Cfa, concernant l'aire de jeu et le système de drainage. M. Faye a également tenu à tirer la sonnette d'alarme en prévenant sur les risques de perte de la pelouse synthétique si rien n'est fait dans les deux semaines suivantes. "Si on évacue pas les eaux d'ici quinze jours, la pelouse du stade Amadou Barry risque de pourrir. Elle ne sera plus praticable", alerte l'entrepreneur qui précise que, même si l'évacuation des eaux est faite dans les délais, il faudra fermer le stade pour "une vingtaine de jours" pour permettre à la pelouse de reprendre des couleurs. "Si on évacue l'eau, il faudra que le stade soit fermé pendant 20 jours pour permettre à la pelouse de sécher. Cela demande d'autres travaux de régénération pour récupérer cette pelouse engloutie dans les eaux", recommande l'entrepreneur qui craint que le stade Alassane Djigo de Pikine (en réfection) ne soit pas dans la même situation, si la leçon de Guédiawaye n'est pas sue. "Le stade Alassane Djigo de Pikine risque de se retrouver dans la même situation que Guédiawaye si le système d'évacuation des eaux n'arrive pas à marcher normalement".
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