« Nous avons décidé, au lendemain des élections de représentativité syndicale, de saisir le juge administratif du cas du ministre de la Fonction publique qui, délibérément, est en train de mettre sous le boisseau, les actes et les avancements des enseignants », a informé Abdou Faty hier, à Rufisque.
Le Secrétaire général du SELS/E de renchérir : « nous allons saisir également le bureau International du Travail (BIT) et saisir le médiateur de la République. Nous sommes prêts à nous organiser au mois de juin lors du grand forum de l’OIT pour vilipender le Sénégal qui traite en parents pauvres ses fonctionnaires ». Des griefs auxquels viennent se greffer les ponctions opérées par les ministres des Finances sur leurs salaires à travers les impôts. « C’est une surimposition inacceptable qui, en réalité, sert à financer le Plan Sénégal Emergent (PSE). Nous n’accepterons pas qu’ils (les gouvernants) jettent en pâture les enseignants, les insultent et ensuite, effectuent des surimpositions sur leurs salaires », a averti la tête de fil du SELS/A.
Revenant sur les élections de représentativité syndicale, les enseignants affiliés au SELS/A déplorent la cartographie élaborée par le ministère du Travail. Une ventilation faite à dessein, selon lui, afin de porter un coup sur le taux de participation.
« Dans la localité de Podor, de manière inintelligente, on a mis tous les bureaux de vote sur la route nationale alors que les enseignants sont à 100 km des bureaux », a fait remarquer Abdou Faty qui a , dans la même veine, déploré que ses camarades affectés dans certains départements comme Foundiougne, Bignona, et les Iles du saloum, soient obligés de débourser entre 80 000 et 100 000 francs Cfa pour louer des pirogues.
Vox Populi
Le Secrétaire général du SELS/E de renchérir : « nous allons saisir également le bureau International du Travail (BIT) et saisir le médiateur de la République. Nous sommes prêts à nous organiser au mois de juin lors du grand forum de l’OIT pour vilipender le Sénégal qui traite en parents pauvres ses fonctionnaires ». Des griefs auxquels viennent se greffer les ponctions opérées par les ministres des Finances sur leurs salaires à travers les impôts. « C’est une surimposition inacceptable qui, en réalité, sert à financer le Plan Sénégal Emergent (PSE). Nous n’accepterons pas qu’ils (les gouvernants) jettent en pâture les enseignants, les insultent et ensuite, effectuent des surimpositions sur leurs salaires », a averti la tête de fil du SELS/A.
Revenant sur les élections de représentativité syndicale, les enseignants affiliés au SELS/A déplorent la cartographie élaborée par le ministère du Travail. Une ventilation faite à dessein, selon lui, afin de porter un coup sur le taux de participation.
« Dans la localité de Podor, de manière inintelligente, on a mis tous les bureaux de vote sur la route nationale alors que les enseignants sont à 100 km des bureaux », a fait remarquer Abdou Faty qui a , dans la même veine, déploré que ses camarades affectés dans certains départements comme Foundiougne, Bignona, et les Iles du saloum, soient obligés de débourser entre 80 000 et 100 000 francs Cfa pour louer des pirogues.
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