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Insécurité au Sénégal: Les députés diagnostiquent le mal

Le vote du budget du ministre de l’Intérieur hier, mardi 7 décembre 2021, à l’Assemblée nationale, a été l’occasion pour les députés de passer au crible l’insécurité au Sénégal et ses conséquences désastreuses en termes de pertes en vies humaines et autres.


Rédigé par leral.net le Jeudi 9 Décembre 2021 à 09:40 | | 1 commentaire(s)|

Insécurité au Sénégal: Les députés diagnostiquent le mal
Le député Aïda Sow Diawara a insisté sur la nécessité de prendre des mesures pour renforcer la sécurité des citoyens. Il est inconcevable, dit-elle, que des meurtres soient perpétués en plein jour.

Le mal, c’est aussi, selon le parlementaire, les attaques à Pikine et dans les quartiers aux abords de l’arène nationale, dont les populations sont apeurées à chaque instant que des évènements s’y tiennent. Aïda Sow Diawara demande également la réorganisation du Championnat national populaire communément appelé «Nawétane».

Dans la même logique, le député Dethié Fall regrette l’insécurité grandissante et dit déplorer le fait que les Forces de sécurité soient mises aux trousses des acteurs politiques, au détriment des populations.

Sokhna Dieng Mbacké souhaite que les moyens soient mis en place pour que l’insécurité puisse être éradiquée. Sira Ndiaye demande le renforcement de la sécurité dans le département de Mbour.

«Il faut réprimer», dit Mamadou Diaw, en déplorant la violence qui sévit dans le pays. Pour Mamadou Lamine Diallo, l’échec des politiques publiques est à l’origine du manque d’emploi des jeunes, une des causes de la violence.

«La pauvreté, le sous-emploi et l’absence de perspectives, sont des facteurs qui alimentent l’insécurité dans le pays», dit Mamadou Lamine Diallo. Alioune Badara Diouf parle d’une violence verbale qui a découlé sur cette violence physique. Mamadou Diop Decroix, quant à lui, juge que la paix, la stabilité et la sécurité du pays, ne peuvent être assurées par l’affectation d’un gendarme ou d’un policier à chaque citoyen. «La sécurité ne peut être assurée que par une population disciplinée», dit-il.

En réponse à ces interpellations, le ministre de l’Intérieur, chargé de la Sécurité publique, Antoine Félix Abdoulaye Diome, trouve que des efforts sont en train d’être faits, avec le maillage du territoire mais également l’équipe des Forces de sécurité.

Mieux, révèle-il, un recul de la criminalité a été constaté. «Rien que pour le premier semestre de l’année 2021, on a noté un recul du taux de délinquance de l’ordre de 52,98% et un taux de 99% sur l’élucidation des différents crimes», note-t-il. A signaler que le budget du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique est arrêté à la somme de 162.427.894.025 FCfa en autorisations d’engagement et à 149.500.996.472 FCfa en crédits de paiement.





Sud Quotidien