Aussi se réserve-t-il le droit de porter plainte contre X en ayant pris le soin de bien relever les numéros de téléphone de ses contempteurs anonymes. C’est ce qu’il nous a révélé hier mardi, après notre tentative de recueillir sa réaction à la déclaration de Serigne Modou Mbacké (petit-fils de Serigne Abdoul Lahat Mbacké). Face à ce qu’il considère comme une sortie irrévérencieuse du ministre, Serigne Modou Mbacké a lancé un appel. Ainsi dira t-il : » Nous demandons à tous les Mourides de considérer Latif Coulibaly comme un ennemi du mouridisme et de lui régler son compte » (Voir Walfadjri du 14 octobre 2013).
Qu’est ce qui se cache derrière cela ? Difficile de croire à un appel au lynchage. Mais nul ne sait, avec les réactions incontrôlées… Dans une République démocratique et laïque, aucun règlement de compte individuel ou collectif n’est acceptable, car s’inscrire dans une telle démarche est la porte ouverte à toutes les dérives possibles. On sait qu’une simple rumeur peut déclencher les réactions les plus meurtrières. Certes comparaison n’est pas raison mais pour qui se souvient de ce qui s’est passé en 1999 lors du conflit sénégalo mauritanien ou plus près de nous en Guinée Bissau, où des individus ont été livrés à la vindicte populaire, il n’est pas difficile de saisir toute l’importance qu’il y a à ne pas dresser une communauté contre une autre, encore moins contre une personne.
Le Sénégal est une République. Ce qui veut dire que tous les citoyens y naissent libres et égaux en droit.
Que la justice est là pour tous et constitue la seule voie de recours légitime. Elle seule est habilitée à arbitrer des différends. Loin de régler des comptes, ce qui suppose une volonté revancharde opérant dans une logique de vendetta, il lui revient plutôt d’apprécier en toute impartialité et en toute sérénité une situation qui lui est présentée. Sans rancœur et nulle passion, mais mue par la sagesse et la distance qui permet d’apprécier une situation conformément aux lois en vigueur.
Alors, sachons raison garder en refusant de se laisser aller à quelque débordement que ce soit. L’Etat républicain et laïque est là pour garantir en toute impartialité la sécurité des biens et des personnes. Il n’est donc dans l’avantage de personne de dresser une communauté contre un individu au regard des conséquences que cela peut engendrer.
Sudonline.sn
Qu’est ce qui se cache derrière cela ? Difficile de croire à un appel au lynchage. Mais nul ne sait, avec les réactions incontrôlées… Dans une République démocratique et laïque, aucun règlement de compte individuel ou collectif n’est acceptable, car s’inscrire dans une telle démarche est la porte ouverte à toutes les dérives possibles. On sait qu’une simple rumeur peut déclencher les réactions les plus meurtrières. Certes comparaison n’est pas raison mais pour qui se souvient de ce qui s’est passé en 1999 lors du conflit sénégalo mauritanien ou plus près de nous en Guinée Bissau, où des individus ont été livrés à la vindicte populaire, il n’est pas difficile de saisir toute l’importance qu’il y a à ne pas dresser une communauté contre une autre, encore moins contre une personne.
Le Sénégal est une République. Ce qui veut dire que tous les citoyens y naissent libres et égaux en droit.
Que la justice est là pour tous et constitue la seule voie de recours légitime. Elle seule est habilitée à arbitrer des différends. Loin de régler des comptes, ce qui suppose une volonté revancharde opérant dans une logique de vendetta, il lui revient plutôt d’apprécier en toute impartialité et en toute sérénité une situation qui lui est présentée. Sans rancœur et nulle passion, mais mue par la sagesse et la distance qui permet d’apprécier une situation conformément aux lois en vigueur.
Alors, sachons raison garder en refusant de se laisser aller à quelque débordement que ce soit. L’Etat républicain et laïque est là pour garantir en toute impartialité la sécurité des biens et des personnes. Il n’est donc dans l’avantage de personne de dresser une communauté contre un individu au regard des conséquences que cela peut engendrer.
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