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Investitures : Comment Abdoul Mbaye a fait de son inconditionnel, un adversaire


Rédigé par leral.net le Vendredi 2 Juin 2017 à 16:27 | | 0 commentaire(s)|

C’est triste, dommage et regrettable !"
 
Le Président de l’ACT, par ailleurs mandataire national de la coalition électorale « JOYYANTI », a surpris, déçu et trahi tous les membres de l’ACT et les Sénégalais qui croyaient à notre projet politique que nous partageons avec lui. 
 
1. Comment peut-on vendre aux enchères les dix premières places de la liste nationale des investitures dans une démocratie et dire qu’on veut emmener de représentants du peuple à l’Assemblée Nationale?
 
2. Comment peut-on violer les textes fondateurs de l’ACT qui stipulent que pour être investi dans une liste électorale, il faut avoir une ancienneté d’au moins six mois dans le parti et dire qu’on prône l’éthique dans la politique ?  
 
3. Comment peut-on confectionner en catimini et déposer des listes électorales qui n’ont pas été examinées et validées par le Bureau politique, instance décisionnelle de l’ACT conformément au textes fondateurs du parti et dire qu’on prône la démocratie ? 

Je demanderai encore pardon au peuple sénégalais d’avoir participé à la promotion et la fabrication d’un acteur politique qui risque de se transformer en un monstre de la République. Cet homme est plus dangereux et dictateur qu’on ne l’a jamais deviné. Il n’est autre que ce qu’il ressemble.
 
Il a trompé tout un monde et je ne saurais accepter qu’il trompe tout le peuple sénégalais. Ce serait une catastrophe. Attention à ne pas être déçu !
 
En l’espace d’un an, l’ACT a subi la démission de six membres de son Bureau politique qui n'en comportait que onze et autant de membres de son Conseil national sans compter les sept correspondants départementaux de la Casamance et ceux de Pikine, Guinguinéo pour ne citer que ceux là. Et tous, membres éminents du parti pour ne pas dire fondateurs. C’est inadmissible !

Je lui présente mes sincères excuses pour avoir participé à son engagement dans la politique. Je viens de reconnaître que certains hommes ne sont pas faits pour évoluer dans la politique. La capacité de manager une communauté n’a rien à voir avec les compétences pour manager une entreprise. Nous nous sommes trompés de personne. Il n’est pas tard de réparer l’erreur. »
 
Dembo Sakho
Membre fondateur de ACT

la rédaction