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Investitures pour les Législatives de 2017 et supposée main basse de l’APR : Zahra Iyane THIAM DIOP réfute les allégations


Rédigé par leral.net le Mardi 13 Juin 2017 à 23:57 | | 0 commentaire(s)|

La publication des listes de candidats aux élections législatives du 30 juillet prochain a eu l’effet d’une bombe dans les rangs de certains alliés de la coalition Benno Bokk Yakaar. Si certains déplorent l’absence de concertation au moment des investitures, d’aucuns soutiennent que le parti au pouvoir aurait privilégié ses partisans républicains en se taillant la part du lion. Des assertions qui ne tiennent pas la route selon le Ministre Conseiller du Président de la République, Zahra Iyane THIAM DIOP.

Invitée de l’émission « RFM Matin » de ce mardi 13 juin, Mme DIOP balaie d’un revers de la main les propos de ceux qui disent que l’Apr s’est taillée la plus grosse part du gâteau au profit de ses militants. Mme Zahra Iyane THIAM DIOP de dire : « Dans ce cas de figure, nous ne pouvons pas dire, ni accepter que l’Apr a tiré profit de la situation, puisque ledit parti est membre de la coalition Benno Book Yakkar qui regroupe en son sein plus de 200 organisations. Par conséquent, nous en déduisons que tout membre de ladite coalition et ses filiations qui figurent dans les listes des élections législatives, est un investi de BBY ».

Concernant les 150 investis dont les 115 seraient membres de l’Apr, le Ministre Conseiller du Président de la République se veut claire et rétorque que l’on ne peut pas analyser la politique sur la base des chiffres indiqués, ce qui importe c’est la représentation à la base ainsi que les réalités politiques du moment, qui sont inébranlables.

Pour ceux qui disent que sans les alliés l’Apr ne pèserait pas lourd, Mme Zahra Iyane THIAM DIOP pense que BBY est un champ de sacrifice; c’est ce qui justifie d’ailleurs le mandat donné à son responsable par la conférence des leaders, pour la confection des listes.

Par ailleurs, elle dit comprendre l’amertume de ceux qui se sentent lésés, et estime qu’ils ont le droit de le manifester. "Mais toutes ces frustrations doivent être contenues si nous voulons aller de l’avant", ajoute-t-elle.

"Nous avons le Plan Sénégal Emergent qui constitue le référentiel de la politique économique et sociale d’ici 2035. Donc, durant son exécution, tous ceux qui estiment avoir été laissés en rade, pourront probablement à un moment, participer à la construction commune de notre nation", conclut-elle sur une note de réconfort.

 Communiqué