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« Ivre comme un Polonais »: Almamy Vincent heurte la voiture de l’adjoint du commandant, l’empoigne et déchire son boubou

L’état d’ébriété peut conduire une personne à commettre l’irréparable. C’est le cas d’Almamy Vincent, qui est traduit en justice pour mise en danger de la vie d’autrui, conduite en état d’ébriété, trouble à l’ordre public, destruction de biens appartenant à autrui et violence et voies de fait à agent dans l’exercice de ses fonctions. Il sera déféré au parquet.


Rédigé par leral.net le Mardi 4 Mai 2021 à 10:01 | | 1 commentaire(s)|

« Ivre comme un Polonais »: Almamy Vincent heurte la voiture de l’adjoint du commandant, l’empoigne et déchire son boubou
Dans le courant du mois d’avril dernier, Pape Thierno Kébé, adjoint du commandant du Corps urbain du commissariat de la Médina, a quitté son domicile vers 7 heures pour se rendre à son lieu de travail. Arrivé à la porte principale de son service, il a constaté un énorme bouchon créé par quelques individus qui, apparemment, étaient tous sous l’emprise de l’alcool.

C’est ainsi qu’il est descendu de son véhicule pour s’enquérir de la situation. Comme s’il n’attendait que cela, Almamy Vincent, qui était sur sa moto, a pris le sens interdit et, est allé percuter le véhicule du policier et un taxi.

Interpellé sur ses agissements, le sieur Vincent a fait montre d’une indiscipline notoire.

Agacé, le policier Pape Thierno Kébé a demandé à l’agent de police préposé à la circulation, d’immobiliser la moto dans les locaux du commissariat. Alors qu’il sensibilisait les autres conducteurs sur le comportement à adopter sur la chaussée, le policier a été agressé par le mis en cause, qui l’a empoigné avant de déchirer son boubou.

Fort heureusement, le policier est secouru par ses collègues qui ont procédé à l’interpellation de Almamy Vincent.

Conduit au commissariat de la Médina, ce dernier est interrogé sur les délits de mise en danger de la vie d’autrui, conduite en état d’ébriété, trouble à l’ordre public, destruction de biens appartenant à autrui et violences et voies de faits. Et il a reconnu en partie les faits qui lui sont reprochés.

L’enquête a révélé qu’il a été arrêté et déféré à 3 reprises au parquet par le commissariat de Grand Dakar et condamné deux fois à des peines ferme.

Revenant sur les faits, il déclare : «Comme j’étais trop pressé, j’ai pris le sens interdit pour rejoindre le restaurant où une fête a été organisée par un de mes cousins. A hauteur du restaurant, j’ai croisé un agent de police qui m’a notifié l’infraction que j’ai commise. Je lui ai demandé pardon avant de garer ma moto. Quelques minutes après, il est venu me demander la clé de la moto, mais je lui ai signalé que je ne la détenais plus. Aussitôt, il a fait appel au chef de poste pour que la moto soit conduite à l’intérieur du commissariat duquel je me suis rapproché.

Mais les policiers m’ont intimé l’ordre de quitter les lieux. Ainsi, je suis ressorti du commissariat avant de croiser le policier en civil en train de donner des conseils aux chauffeurs et conducteurs de moto. J‘ai tiré son boubou pour lui présenter mes excuses, mais le boubou s’est déchiré
», a-t-il dit, sans convaincre.

Par conséquent, il a été déféré au parquet.






L’As