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Journée culturelle Serigne Mamoune Niass : Sidy Lamine Niasse ‘’clashe’’ la classe politique


Rédigé par leral.net le Mardi 26 Décembre 2017 à 12:06 | | 0 commentaire(s)|

S’il y a quelqu’un qui est contre la manière dont les tenants du pouvoir gèrent les affaires de la cité, c’est bien Sidy Lamine Niasse.
Animant, samedi dernier, une conférence portant sur le thème « Serigne Mamoune Niass : un soufi politique de référence », il n’a pas fait dans la dentelle pour tirer sur la classe politique.

Prenant pour référence le défunt patron du Rassemblement du peuple (RP) comme modèle politique de par sa droiture, sa clairvoyance, sa politique basée sur l’éthique et de la déontologie, il signale que certains acteurs se servent de la politique pour se servir. Arguments à l’appui, il détaille : « Serigne Mamoune Niass est né en 1944 dans une période charnière marquée par la grande guerre. Il a beaucoup œuvré en politique, mais il ne s’est jamais servi et n’a jamais servi sa famille sur les sinécures de la république ». Faisant dans la dénonciation, il ajoute : « les autres hommes politiques se servent de la politique pour s’enrichir par le partage des hectares de terres, des prêts bancaires qui ne seront jamais payés ».

Occasion qu’il saisira pour souligner que le défunt patron du RP ne faisait pas de la politique pour le partage du gâteau ou pour bénéficier de privilèges. « Il faisait une politique humanitaire pour aider son prochain. Ce qui n’existe plus dans l’espace politique. Il prônait une politique avec éthique et déontologie. Ce qu’on ne retrouve plus dans la classe politique où il est question de se servir et servir ses proches », fait savoir M. Niasse.

Présentement, déplore-t-il, « c’est la politique de la fin qui justifie les moyens qui prévaut ». Suffisant pour rappeler que Serigne Mamoune Niass était un pur produit de Baye Niass, qui chassait la pénombre pour insuffler la lumière.

Par ailleurs, Sidy Lamine Niasse prend fait et cause pour la Palestine, traitant l’ONU de grand machin, comme disait le général De Gaulle. C’est en rapport avec la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël, le 6 décembre dernier.





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