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Journée d’intégration de l’UDEEB à Dakar : Les élèves et étudiants tendent leurs mains aux cadres pour un Bakel émergent

L’Union des élèves et étudiants du département de Bakel (UDEEB) ont tenu du 29 au 30 juin dernier leurs journées d’intégration annuelle. Lors de cette édition qui a pour thème : «Enjeux et défis du développement des communautés locales : Le cas du département de Bakel», après des échanges de propos en vue de recherches de solutions, entre les membres de l’Udee et quelques cadres présents sont convenus à unir leurs force afin de trouver des solutions à travers des activités de développement aux problèmes dont souffre ce vieux département de la région de Tambacounda.


Rédigé par leral.net le Vendredi 5 Juillet 2013 à 12:27 | | 1 commentaire(s)|

Journée d’intégration de l’UDEEB à Dakar : Les élèves et étudiants tendent leurs mains aux cadres pour un Bakel émergent
Le département de Bakel dont il s’agit regroupait les actuels départements de Bakel et Goudiry. Ce dernier a été séparé du premier en 2009. Pour rappel, l’ancien territoire du département de Bakel est subdivisé en deux départements (Bakel et Goudiry), cinq arrondissements (Bala, Diawara, Goudiry, Kéniéba et Kidira), treize communautés rurales et quatre cent trente-cinq villages pour une population d’environ 232.000 habitants en 2009 dont 140.000 pour Bakel. Cette population représente les 37% des habitants de la région de Tambacounda. Malgré cette séparation, les populations de ces deux localités, qui vivent en parfaite harmonie, rencontrent de plus en plus des problèmes liés aux facteurs de développement. Les communes et les communautés rurales qui sont, à l’issue de cette mesure, dotées d’une autonomie financière doivent impérativement contribuer à l’effort de développement, leurs budgets constituent pour l'essentiel d'instruments d’exécution. Face à cette situation, toutes les communes dudit département sont confrontées à des problèmes de ressources financières pour pouvoir fonctionner correctement et exécuter des investissements. D’une manière générale, « le taux de recouvrement des recettes n’est pas satisfaisant et l’assiette fiscale n’est pas maîtrisée de telle sorte que les ressources sont insuffisantes. Malgré de nombreuses potentielles les unités industrielles sont absentes du département de Bakel. En revanche, l’artisanat fait preuve d’un dynamisme remarquable (artisanat de production, artisanat d’art) », a soutenu Ibrahima Diakité. Avec un tissu économique très en retard par rapport aux objectifs de développement, le département de Bakel est l’un moins développés du Sénégal.

Dans son exposé, le conférencier, estime que depuis des « questions sensibles et vitales comme la santé, hygiène, l’éducation et l’environnement sont laissées en rade. D’où, « l’éradication des problèmes dont souffrent ces secteurs demeure difficile. Au total, l’inadaptation des textes due à la négation des savoirs locaux et au mimétisme juridique crée un climat de suspicion entre les acteurs du développement local, une certaine démobilisation de certains d’entre eux. C’est ce qui fait qu’au plan économique, le plan de développement régional intègre relève certaines faiblesses au niveau du département qui est de nature à compromettre sinon à ralentir son décollage », a informé le Cadre de la Bceao. Le natifs de Diawara révèle : « Le sous peuplement, la densité de la population établissant autour de 15% et sa dispersion dans l’espace, l’enclavement intérieur et extérieur, l’état défectueux des routes et des rails y compris leur étroitesse, seuls les tronçons Tamba-Bakel et Bakel-Ourossogui étant bitumes ». A ces problèmes s’ajoutent : « Le mauvais état des ponts et des autres ouvrages construits sur ces routes. La faible couverture en infrastructures hydrauliques destinées à l’approvisionnement en eau des populations et du cheptel. La faible couverture en infrastructures socio-éducatives et culturelles, la faible couverture en infrastructure sanitaires, la présence de maladies endémiques ». Les participants, qui ont relevé certaines faiblesses au niveau du département, invitent leurs frères cadets, actuellement des cadres, à se soucier davantage du développement de la capitale du Gadiaga.

Dans son discours, le parrain de cette édition qui garantit son soutien et sa disponibilité surtout dans toutes les actions que l’union des élèves et étudiants entreprendra, rappelle que le département de Bakel ne peut se faire sans sa jeunesse. Mais, « je ne parle pas d’une jeunesse paresseuse et timide mais je parle d’une jeunesse avertie, courageuse et engagée », a-t-il dit. Selon Moussa Bâ, c’est dans l’union et la conviction qu'ils pourront assurer le développement de leur localité. Pour sa part, le Pca de Sirn du port autonome le département de Bakel estime que la balle est donc dans leur camp « car comme le disait Saint Augustin : « Crois et tu comprendras que la foi précède l’intelligence ». Boubacar Traoré et ses camarades ont accepté auprès des cadres de Bakel de travailler ensemble afin que le département de Bakel réponde dignement à ce nom de département



1.Posté par Idrissa KONE le 05/07/2013 17:47 | Alerter
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L'Etat du Sénégal est le seul responsable de cette situation de sous-développement au département de Bakel, car la capitale du Gadiaga est un carrefour, une zone géo-stratégique qui régorge d'énormes potentialités.L'avenir du Sénégal est dans cette partie orientale.Bravo aux étudiants d'avoir tracé le sillon du développement !

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