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Kafountine / Drame de Kouba: Besoin de prise en charge psychologique pour les blessées traumatisées

C’est le jeudi dernier que joueurs et supporters de l’Asc Kerwane de Kafountine, avaient embarqué à bord d’une pirogue à Kouba, pour rallier leur fief à Kafountine ; et ce, pour les besoins des demi-finales des phases départementales de football de Bignona Edition 2021, organisées au niveau de la commune éponyme.


Rédigé par leral.net le Samedi 9 Octobre 2021 à 10:06 | | 1 commentaire(s)|

Kafountine / Drame de Kouba: Besoin de prise en charge psychologique pour les blessées traumatisées
Et c’est au cours du trajet que deux personnes, deux jeunes filles, vont trouver la mort après le chavirement de la pirogue entre Kouba et Kafel. Neuf autres personnes, toutes des filles, s’en sont sorties avec des blessures. Des blessées sont encore et toujours sous le choc et qui ont besoin dans l’urgence, selon leurs proches, d’une prise en charge psychologique.

« On s’en remet au bon Dieu, à la volonté divine car personne ne s’attendait à un tel drame. Heureusement que la jeunesse de Kerwane l’a compris tout comme les notables, les sages du quartier », a soutenu Doudou Kanté, le Secrétaire général de la jeunesse de Kafountine.

Un événement douloureux que regrette en outre toute la jeunesse locale et qui, depuis ce drame, ne cesse d’assister et d’apporter son soutien aux familles éplorées et aux blessées.

D’ailleurs s’exprimant au nom de son président Seckou Mané, Doudou Kanté a déploré, face à la presse, la difficile situation que vivent aujourd’hui les blessées et leurs proches.

Ces blessées encore et toujours sous le choc, délirent, dit-il. Toute chose qui nécessite, de l’avis du Secrétaire général de la jeunesse de Kafountine, une prise en charge psychologique de ces victimes, et ce, vu l’ampleur des dégâts.

«Il ne suffit plus de les suivre au niveau des postes de santé pour leur rétablissement mais ces blessés, ces filles, ont besoin d’un prise en charge, d’un suivi psychologique», martèle-t-il. Car, pour Doudou Kanté, ces dernières vivent encore et toujours les images du drame.

«Elles sont sous le choc et continuent de vivre, par leurs délires incessants, les traumatismes du drame», se désole-t-il. Suffisant pour Doudou Kanté de lancer un appel aux autorités compétentes, pour voir dans quelle mesure il faudra intervenir et aider, dit-il, en termes d’assistance psychologique, l’Asc Kerwane et pour un prompt rétablissement de ces jeunes filles.





Le Quotidien