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Karim Wade brûle la Crei et peste : “c’est un procès politique” ; Henry Grégoire Diop fait recours aux forces de l’ordre

Karim Wade a failli faire sauter la toiture de la Salle d’audience qui accueille son procès, et pour cause.


Rédigé par leral.net le Mardi 28 Octobre 2014 à 07:43 | | 8 commentaire(s)|

Karim Wade brûle la Crei et peste : “c’est un procès politique” ; Henry Grégoire Diop fait recours aux forces de l’ordre
Face au refus catégorique du Président de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) de le laisser poser une question au Parquet spécial prés la Crei au sujet de la Société Cd-Média, l’ancien ministre d’Etat s’est électrifié de nervosité en ces termes : ”c’est comme l’histoire de Singapour”, se défoule-t-il.

Et avant que Henry Grégoire Diop ne trouve les mots justes pour le calmer, le fils de l’ancien Président de la République catapulte dans les cordes les magistrats. Pour ce faire, Karim Wade fait feu de tout bois : “c’est un procès politique”, enrage-t-il.

Tentant de se remettre de l’attaque frontale de Karim Wade, le Président de la Crei use de la force de la Salle, dont il est dépositaire et l’interpelle sur un ton ferme et sec : “vous nous traitez de juges politiques». Aussi, demande-t-il au Service d’ordre de ramener Karim Wade à sa place.

Mais dans un état second qu’on ne lui connaissait pas jusqu’ici, depuis le démarrage de son procès, le 31 juillet 2014, le fils de Me Abdoulaye Wade affiche une résistance-tout-terrain. Non sans défier l’autorité du juge en ces termes : “c’est un procès politique».

A l’origine de cet incident sur fond de colère noire de Karim Wade, la volonté de ce dernier d’être édifié sur l’évaluation de la Société Cd-Média.

Ce que la Cour lui a refusé, en lui disant qu’il a la possibilité de poser la question via ses avocats. Suffisant pour que, dans une folle rage, le prévenu poursuivi pour présumé enrichissement illicite de 117 milliards F Cfa brûle la Crei.

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