"Je m’appelle Mariama Niakhasso. J’habite la même maison que le défunt Kékouta Sidibé.
Les faits remonte dans la nuit du dimanche aprés la coupure du jeûne. Ndeye Sidibé, Amy Sow et moi étions dans la cour entrain de causer lorsque un homme a débarqué dans la maison.
Aprés les salamalecs d’usage, il a demandé Diouma Sidibé. Je lui ai répondu qu’il était à la mosquée. Il m’a dit s’il pouvait l’attendre. Je lui ai répondu par l’affirmative en lui désignant un siège pour s’asseoir.
Quelques minutes aprés, ma belle m’a demandé de lui remettre le numéro de Diouma pour qu’il le situe. Je lui ai remis le numéro de Diouma. Tout d’un coup, j’ai vu le téléphone portable du gars vibrer et aussitôt j’ai entendu un bruit assourdissant provenant de la chambre de Kékouta. Je me suis dirigée vers la chambre de Kékouta. Je les ai aperçus entrain de fouiller la chambre et les coins et recoins de la maison. J’ai vu qu’ils ont ligoté Kékouta et les autres le tabassaient violemment.
Quand je suis sortie pour appeler les autres membres de la maisonnée, j’ai été surprise de voir le véhicule de la gendarmerie devant la porte de la maison. Et tout notre secteur était quadrillé par les gendarmes au nombre de huit éléments. C’est dans un piteux état qu’ils l’ont fait sortir de la maison. Ligoté, violemment tabassé et traîné comme un mouton. Je n’ai jamais vu cela de ma vie. Pis ils l’ont couché à l’arrière du véhicule, aprés avoir descendu certains bagages et vélos qui étaient derrière. Aprés, ils ont mis tous les bagages et vélos sur Kékouta qui souffrait atrocement.
C’est aprés que le véhicule a démarré en direction de la gendarmerie. Je ne pouvais pas réagir et en ce moment les autres membres de la famille étaient à la mosquée. C’est à leur retour que je les ai informés de la situation.
Trés tôt ce lundi ( hier ndlr), nous sommes allés lui rendre visite pour lui donner son petit déjeûner. Sur place, les gendarmes nous ont dit que Kékouta n’était plus sur les lieux.
Compte-tenu des sévices qu’il a subies entre les mains des gendarmes, j’ai demandé aux jeunes de la famille d’aller voir du côté de l’hôpital. Nous avons visité toutes les salles d’hospitalisation, mais Kékouta n’y était pas. C’est à la salle des morts que nous avons finalement trouvé Kékouta Sidibé sans vie."
L'Observateur
Les faits remonte dans la nuit du dimanche aprés la coupure du jeûne. Ndeye Sidibé, Amy Sow et moi étions dans la cour entrain de causer lorsque un homme a débarqué dans la maison.
Aprés les salamalecs d’usage, il a demandé Diouma Sidibé. Je lui ai répondu qu’il était à la mosquée. Il m’a dit s’il pouvait l’attendre. Je lui ai répondu par l’affirmative en lui désignant un siège pour s’asseoir.
Quelques minutes aprés, ma belle m’a demandé de lui remettre le numéro de Diouma pour qu’il le situe. Je lui ai remis le numéro de Diouma. Tout d’un coup, j’ai vu le téléphone portable du gars vibrer et aussitôt j’ai entendu un bruit assourdissant provenant de la chambre de Kékouta. Je me suis dirigée vers la chambre de Kékouta. Je les ai aperçus entrain de fouiller la chambre et les coins et recoins de la maison. J’ai vu qu’ils ont ligoté Kékouta et les autres le tabassaient violemment.
Quand je suis sortie pour appeler les autres membres de la maisonnée, j’ai été surprise de voir le véhicule de la gendarmerie devant la porte de la maison. Et tout notre secteur était quadrillé par les gendarmes au nombre de huit éléments. C’est dans un piteux état qu’ils l’ont fait sortir de la maison. Ligoté, violemment tabassé et traîné comme un mouton. Je n’ai jamais vu cela de ma vie. Pis ils l’ont couché à l’arrière du véhicule, aprés avoir descendu certains bagages et vélos qui étaient derrière. Aprés, ils ont mis tous les bagages et vélos sur Kékouta qui souffrait atrocement.
C’est aprés que le véhicule a démarré en direction de la gendarmerie. Je ne pouvais pas réagir et en ce moment les autres membres de la famille étaient à la mosquée. C’est à leur retour que je les ai informés de la situation.
Trés tôt ce lundi ( hier ndlr), nous sommes allés lui rendre visite pour lui donner son petit déjeûner. Sur place, les gendarmes nous ont dit que Kékouta n’était plus sur les lieux.
Compte-tenu des sévices qu’il a subies entre les mains des gendarmes, j’ai demandé aux jeunes de la famille d’aller voir du côté de l’hôpital. Nous avons visité toutes les salles d’hospitalisation, mais Kékouta n’y était pas. C’est à la salle des morts que nous avons finalement trouvé Kékouta Sidibé sans vie."
L'Observateur